Hélène Gestern est enseignante-chercheuse à l’Université de Nancy où elle est rattachée à un laboratoire spécialisé dans l’étude du lexique.
Eux sur la photo, son premier roman, s’est vendu à plus de 60.000 exemplaires. Il est lié à son thème de prédilection: le souvenir et ses conséquences sur le présent. Ce livre a été traduit dans plusieurs langues dont l’anglais et l’italien.
Dans Portrait d’après blessure, publié en 2014, Hélène Gestern s’interroge sur le droit à l’image. Elle reçoit le prix littéraire Erckmann-Chatrian pour ce livre, qui se définit comme une méditation sur le pouvoir de l’image tel qu’il peut être décuplé par internet. Comment des individus blessés après une déflagration dans une rame de métro peuvent-ils envisager une reconquête de soi après la publication de photos ?
L’Odeur de la forêt est une enquête menée par une historienne de la photographie à propos des lettres et de l’album photographique d’un soldat de la Première Guerre mondiale. Le livre a été traduit en allemand.
L’Eau qui dort, publié en 2018, raconte l’histoire d’un représentant de commerce qui disparaît sans laisser de traces.
Bibliographie
Participation à This is not a map. Saint-Malo, de Gaëlle Magder et Guillaume Lebrun, Poetry Wanted, 2019
L’Eau qui dort, Arléa, 2018
Un vertige, Arléa, 2017
L’Odeur de la forêt, Arléa, 2016
Portrait d’après blessure, Arléa, 2014
La Part du feu, Arléa, 2013
Le Chat (nouvelle), Émoticourt, 2013
Eux sur la photo, Arléa, 2011
A participé à :
- Les rendez-vous de Confluences
- Lettres d'automne 2019