Nathalie Thibur a passé une belle partie de son enfance à voyager assise dans un grenier, le nez dans les contes de fées. Elle allait à la rencontre de princesses aux longs cheveux, d’oiseaux qui parlent, de cavaliers mystérieux, de…
« Encore avec tes gugusses ! » la taquinait son grand-père.
Puis elle a grandi, ouvert d’autres livres, ceux de l’école. Devenue institutrice, elle a croisé la route des gens du voyage et les a suivis en écoutant leurs histoires.
En mars 2005, elle découvre Henri Gougaud dans Le Grand Parler. Un choc : seule la voix du conteur suffit au voyage. Le livre a disparu mais l’enchantement est là, intact, semblable à celui du grenier de son enfance, le partage en plus… Un chemin s’ouvre à elle…
Dès 2006, elle s’initie à l’art du conte auprès de Teresa Canet puis de Gigi Bigot, Françoise Diep, Ludovic Souliman, Jihad Darwiche… Depuis, elle chemine d’explorations en partages, de contes en contes. En 2010, elle crée l’association Coloconte & cie afin de promouvoir échanges et collaborations artistiques autour de l’univers des contes.
En 2016, Nathalie Thibur est sollicitée par le Far (Filmer l’Air de Rien) pour participer au premier festival de cinéma d’animation de Clermont-Ferrand. À cette occasion, elle rencontre trois jeunes professionnels du cinéma d’animation : Léa Enjalbert, Philippe Ortner et Paul Gosset. Ensemble, ils décident d’explorer différentes manières d’associer histoire contée et images animées dans un spectacle vivant.
De leurs recherches naît un premier conte animé, Tupa, bientôt suivi d’un deuxième, Lilou et le noir du soir.