Sika Fakambi

Traductrice

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© Fondation Jan Michalski
Sika Fakambi a grandi à Ouidah, au Bénin. Elle écrit des traductions d’œuvres de poésie, fiction, théâtre, BD, jeunesse, et quelquefois des textes publiés par des institutions culturelles et muséales. En Australie, elle a enseigné au secondaire et à l’Institut Français de Sydney ; au Canada, dans le département de langues de l’Université de Toronto. Le festival du Cinéma des Antipodes lui confie en 2003 le sous-titrage de quelques courts et moyens métrages en compétition. Elle a traduit Gail Jones (Australie), Andrew Zawacki (États- Unis), Maud Sulter (Écosse/Ghana), Kamau Brathwaite (Barbade), Warsan Shire (Somalie), Nii Ayikwei Parkes (Ghana/Grande-Bretagne), Zora Neale Hurston (États-Unis), Kofi Awoonor (Ghana), Sonia Sanchez (États-Unis), Igoni Barrett (Nigeria), Rebecca Elson (Canada), Zadie Smith (Grande-Bretagne/Jamaïque), Rebecca Hall (États-Unis), Warsan Shire (Somalie), Dambudzo Marechera (Zimbabwe), Maya Angelou (États-Unis).
Elle a travaillé dans l’édition et pour Courrier International, collabore régulièrement avec Palais, le magazine du Palais de Tokyo. Elle a conçu corp/us, qu’elle crée et dirige en 2017 aux éditions Isabelle Sauvage, une collection multilingue dédiée pour sa première livraison à la poésie panafricaine et au geste de traduire.

Elle pratique aussi la mise en voix de ses traductions et a été invitée à donner des lectures, souvent musicales, à la médiathèque du musée du Quai Branly, à l’Intime Festival de Namur, à la Comédie de Valence, au festival Hors Limites de Montreuil, ainsi qu’au festival Lettres d’Automne de Montauban.

Sa traduction du roman de Nii Ayikwei Parkes, Notre quelque part, publiée aux éditions Zulma en 2014, est couronnée du prix Baudelaire et du prix Laure Bataillon. Chez Zulma ont paru ensuite ses traductions de l’anthologie Snapshots (recueil de six nouvelles saluées par le Caine Prize pour la littérature anglophone d’Afrique) et du recueil Love is Power, ou quelque chose comme ça de A. Igoni Barrett, puis elle a entrepris une nouvelle traduction de Their Eyes Were Watching God de Zora Neale Hurston.

En 2023, elle traduit La Maison de la fin de Dambudzo Marechera, dont Sylvain Prudhomme signe la préface aux éditions Zoé.

Sources Fondation Jan Michalski et Decitre

Bibliographie

(Liste de traductions non-exhaustive)

Chanter, swinguer, faire la bringue comme à Noël de Maya Angelou, Les éditions noir sur blanc, 2024
Mon nom dans le noir
de Jocelyn Nicole Johnson, Albin Michel, 2024
Bénie soit cette enfant qu’une voix dans sa tête a fait grandir de Warsan Shire, Globe, 2023
La Maison de la fin de Dambudzo Marechera (préface Sylvain Prudhomme), Editions Zoé, 2023
Sixty Lights de Gail Jones, Nouvel Attila, 2022
Indices, six essais, de Zadie Smith, Gallimard, 2021
Devant l’immense de Rebecca Elson, L’Arbre de Diane, 2021
Dingo de Zadie Smith & Nick Laird, Gallimard Jeunesse, 2021
Ce que je sais de Nii Ayikwei Parkes, Joca Seria, 2020
Prochain arrêt le Bronx et autres pièces de Sonia Sanchez, L’Arche, 2019
Mais leurs yeux dardaient sur Dieu de Zora Neale Hurston, Éditions Zulma, 2018
Où j’apprends à ma mère à donner naissance de Warsan Shire, collection corp/us, Éditions Isabelle Sauvage, 2017
Blood Money (Remix) de Maud Sulter, collection corp/us, Éditions Isabelle Sauvage, 2017
La moitié d’un citron vert de Nii Ayikwei Parkes, collection corp/us, Éditions Isabelle Sauvage, 2017
La prière de mon père de Kofi Awoonor, collection corp/us, Éditions Isabelle Sauvage, 2017
Negus de Kamau Brathwaite, collection corp/us, Éditions Isabelle Sauvage, 2017
Snapshots, nouvelles voix du Caine Prize de NoViolet Bulawayo, Chinelo Okparanta, Olufemi Terry, Éditions Zulma, 2015
Love is Power, ou quelque chose comme ça de A. Igoni Barrett, Éditions Zulma, 2015
Notre quelque part de Nii Ayikwei Parkes, Éditions Zulma, 2014
Carnet Bartleby d’Andrew Zawacki, Éditions de l’Attente, 2012
Vidéogrammes [extraits] d’Andrew Zawacki, revue Vacarme, 2010
Georgia d’Andrew Zawacki, Éditions de l’Attente, 2009
Anabranche [extraits] d’Andrew Zawacki, revue Vacarme, 2008
Sorry de Gail Jones, Mercure de France, 2008
Haïku des Pierres : Carnac, traduit vers l’anglais avec la poétesse américaine Laura Solomon, de Pierre Converset et Jacques Poullaouec, Éditions Apogée, 2008

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