Une histoire naturelle de Cécile Gambini
Exploration photographique d’une résidence d’écriture par Patrick Bastide
Il était une fois Cécile Gambini, auteure-illustratrice, qui pendant dix semaines, s’est penchée sur les collections du Muséum Victor Brun.
Au fil d’une résidence d’écriture, Cécile a partagé son univers empreint de poésie et de rêverie. Elle a rencontré divers publics, transmis sa curiosité, son don naturel pour l’observation des choses, son intérêt pour la beauté de la nature et bien sûr sa passion pour l’écriture et l’illustration.
Chaque personne qu’elle a croisée sur son chemin est repartie avec un petit bout d’elle, tandis qu’elle se nourrissait de toutes ces rencontres pour créer le Journal d’une météorite. Une œuvre écrite, illustrée et confectionnée de toutes pièces pour témoigner de son passage dans la ville. Un voyage initiatique au cœur des collections du Muséum, des interrogations qu’elles suscitent, parfois philosophiques, parfois plus terre à terre.
Une autre personne a observé et exploré durant le temps suspendu de cette résidence, c’est Patrick Bastide.
Ce photographe a accompagné Cécile durant tout son parcours. Il a exploré les liens qui se tissaient au fil du temps avec les gens, il a exploré les effets de l’univers foisonnant de Cécile sur le public, il a exploré l’émerveillement des enfants devant les vitrines du muséum. Il était là pour saisir la lumière, les couleurs, les superpositions, les matières.
Son exposition témoigne de la présence éphémère de Cécile Gambini à Montauban.
Commissariat de l’exposition:
Patrick Bastide et Aude Medina
Exposition du 20 septembre au 15 décembre 2019 au muséum Victor Brun – 2 place Antoine Bourdelle – Montauban
Entrée libre – Renseignements: 05 63 22 13 85
Le mot du photographe
« Je souhaite, discrètement, partager et surprendre par l’écriture de la lumière : la photographie.
Pour quelle vision du monde ? Les choses telles qu’on les voit ? les regarde ?
Ici, dans l’exploration photographique de la résidence d’artiste, orchestrée, guidée, propulsée par l’auteure illustratrice, Madame Cécile Gambini.
J’y ai côtoyé… le muséum Victor Brun – Confluences – La Memo – et leurs équipes, des boîtes, les escaliers, des enfants, la poésie, des animaux, le jardin des plantes, la nature, des rencontres, des trésors, des choses simples, la machine à écrire, des livres uniques…
J’y ai vu… transmettre, contempler, accumuler, imaginer, dire, raconter, dessiner, rêver, découper, faire à la main, coller, récupérer, coudre, peindre, recycler, créer, partager…
L’exposition est une extraction de 30 de ces instants – d’une histoire naturelle – à Montauban. »
Patrick Bastide
La résidence d’écriture
La résidence d’écriture
« Une histoire naturelle » a été portée par l’association Confluences et La Direction du développement culturel et du patrimoine de la Ville de Montauban (avec le Muséum Victor Brun et la médiathèque Mémo), conjointement avec la DRAC Occitanie. Elle a permis d’accueillir l’auteure-illustratrice Cécile Gambini qui a proposé un projet de création personnelle et collective en s’immergeant dans l’univers singulier du Muséum Victor Brun.
Médiation culturelle
Au fil de cette résidence, des rencontres, ateliers et visites guidées ont été proposés au tout public mais aussi à des enfants, adolescents et adultes issus des quartiers prioritaires de la Ville. Ces ateliers ont été animés par Cécile Gambini elle-même, Nathalie Vidal (lecture), Valérie Chevalier (écriture) et Mourad Maalaoui (création d’un meuble).
Créations collectives et personnelles
-Un livre d’artiste intitulé Journal d’une météorite a été créé par Cécile Gambini.
-Une bibliothèque imaginaire et deux livres originaux, Le théâtre de la volière et Les petites collections, ont été créés collectivement lors des ateliers.
-Une exposition de photographies témoignant de la résidence a été créée par Patrick Bastide
Outre la Ville de Montauban, l’association Confluences et la DRAC Occitanie, plusieurs partenaires ont également été étroitement associés au projet : la Direction du Développement social urbain, la DDCSPP, des associations sociales et certains établissements scolaires.