Modération : Élodie Karaki
Lecture : Nathalie Vinot
Dans les livres de Mathias Énard, écrivait Olivier Rolin*,« il y a la curiosité du vaste monde, des langues, des styles, des pensées, des gueules. De l’histoire et de la géographie. […] C’est le savoir, mais aussi la générosité. […] La délicatesse et la puissance. ».
Depuis son tout premier livre, qui s’ouvrait sur cette phrase « Le plus important, c’est le souffle », Mathias Énard construit une œuvre singulière et forte qui poursuit une réflexion sur l’altérité et nous invite sans cesse à décaler notre regard.
L’écriture de ses romans, ses activités d’enseignant, de critique littéraire, plus ponctuellement de traducteur, témoignent de sa passion pour la langue et la littérature, de son appétit de savoirs.
Ce premier grand entretien avec Élodie Karaki sera occasion d’entrouvrir quelques-unes des (innombrables) portes de son univers, mais aussi d’entendre des extraits de ses textes mis en voix par Nathalie Vinot.
* dans la préface du recueil Dernière communication à la Société proustienne de Barcelone.