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Jeudi 12 octobre 2023 à 16h30
Lieu : La petite comédie
Gratuit sur réservation
Public : Tout public

Echanges

Jeudi poésie

Un nouveau rendez-vous littéraire est proposé à La petite comédie par les membres de l’association Confluences. Il s’agira de lire et d’échanger autour de la poésie contemporaine et d’en souligner à la fois sa diversité et sa vivacité. Un rendez-vous ouvert à tous : fervents lecteurs de poésie, novices ou curieux ! Venez si vous le souhaitez avec des lectures à partager.
Pour cette première, nous avons choisi de vous faire découvrir Anne Perrier, seule poétesse a avoir reçu le Grand Prix national de poésie c’était en 2012.

Après avoir obtenu un baccalauréat classique, Anne Perrier entreprend des études de lettres à l’issue desquelles Anne Perrier obtient en 1947 le Prix Folloppe, puis elle se marie la même année avec Jean Hutter (il crée une collection d’essais, Territoires, et la Collection poétique Payot qui accueille des poètes).
Passionnée de musique, elle hésite un temps entre la vocation de compositeur et celle de poétesse. Elle est l’autrice de plusieurs recueils de poèmes : Selon la nuit (1952), Pour un vitrail (1955), Le voyage (1958), Le petit pré (1960), Le temps est mort (1967), Le livre d’Ophélie et La voie nomade (1986). Sa poésie est réunie à deux reprises aux Éditions de l’Âge d’Homme, en 1982 ; Poésie en 1960-1979 et, en 1988, dans la Collection Poche suisse, n° 71, Poésie en 1960-1986. En 1975, Anne Perrier écrit un conte intitulé Conte d’été.
À la suite de la parution de Lettres perdues (Éditions Payot, 1971), Anne Perrier voit l’ensemble de son œuvre couronné par le Prix Rambert. En décembre 1996, Anne Perrier reçoit le Prix vaudois des écrivains. En 2003, elle figure parmi les lauréats de la Fondation Leenaards. En 2012, elle reçoit le Grand Prix national de poésie. Elle décède le 16 janvier 2017 à l’âge de 94 ans.


La voie nomade
(extraits)
Je m’arrête parfois sous un mot
Précaire abri à ma voix qui tremble
Et qui lutte contre le sable
Mais où est ma demeure
O villages de vent
Ainsi de mot en mot je passe
À l’éternel silence

Ce n’est pas l’ombre que je cherche
Ni l’humble signe
De la halte sous les palmiers
Tranquilles ni l’eau ni l’ange
Gardien d’oasis
je cherche le chemin qui dure
Toujours toujours toujours

 

 

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