BD Concert interprété par l’Ensemble Drift : Sol Hess (guitares, basse), Jérôme D’Aviau (batterie, clavier, glockenspiel), Frédéric Canaux (clavier, basse, harpe celtique, boîtes à musique et componiums, mélodies), Marie Savignat (régisseuse son).
d’après La Saga de Grimr de Jérémie Moreau (Delcourt, 2017 – Fauve d’Or – Prix du Meilleur Album du Festival d’Angoulême 2018)
VJ : Benjamin Lacquement. Création lumière : Christophe Turpault.
Une coproduction Confluences / Eidos / Le RioConfluences, le Rio et Eidos proposent une nouvelle soirée BD-Concert !
La Saga de Grimr convie à un voyage dans le décor sauvage de l’Islande. La BD de Jérémie Moreau se libère du papier et prend vie dans un autre espace. L’histoire projetée sur l’écran évoque le poids de la filiation, la violence de l’injustice, la puissance de la Nature et la force déraisonnable de l’Amour. L’Ensemble Drift livre en live des univers musicaux ultra contemporains (post-rock, post-punk ou no-wave), alternant avec virtuosité instruments acoustiques comme la harpe celtique et instruments rock.
Ouverture des portes à 19h45 ; Ciné-BD Concert à 20h30
Pré-vente: 12€ au guichet du Rio ou billetterie en ligne via Le Rio
Sur place : 15€ plein tarif
Renseignements auprès de Confluences : 05 63 63 57 62 / Eidos cinéma : 05 63 63 44 74 / Le Rio : 05 63 91 19 19Covoiturage : partagez votre trajet sur Mobicoop
La Saga de Grimr est une quête d’identité tragique dans un décor grandiose. Le héros y est confronté à chacun des piliers de la culture islandaise : le prestige de la généalogie, le culte de la loi et la superstition.
1783. L’Islande accablée par la misère, subit depuis plusieurs jours l’irruption de son volcan, qui finira par décimer la moitié de sa population. Le pays est aussi confronté au joug du Danemark, qui régit les lois au sein de la communauté.
C’est dans ce contexte que Grimr, perd ses parents et ses terres. Dans ce pays où l’homme se définit d’abord par son lignage, Grimr est confronté au pire des dénuements et va devoir se faire un nom, seul. Il a pourtant des atouts qui le caractérisent, étant doté d’une force impressionnante, il se sait capable de rivaliser avec les plus fameux héros de saga même s’il n’est le fils de personne. Il ne lui manque que l’opportunité de prouver sa valeur. Sa rencontre avec une jeune femme confrontée à un environnement hostile lui semble l’occasion de prouver sa capacité à un avenir héroïque. Une accusation de meurtre va chambouler son projet et le renvoyer à sa condition d’orphelin déshonoré devant lutter contre la loi du puissant et la superstition du peuple.
Lire un extrait du livre
Sur place, présentation et vente de bandes-dessinées par la librairie La femme renard
Le BD-concert
Créer un objet « Vivant »
L’idée d’adapter la Saga de Grimr en BD-Concert est née du désir de voir les planches féroces de Jérémie Moreau se libérer du papier et prendre vie dans un autre espace. La nature indomptable islandaise qu’il met en scène, semble en effet menacer à tout moment d’échapper au livre qui la garde. Il en va de même pour Grimr, son protagoniste orphelin, que l’envahisseur danois et le sort cruel tentent tant bien que mal d’anéantir. Doté d’une force impressionnante, la passion et l’amour l’animeront jusque dans sa perdition, et sa vitalité continuera à faire vibrer les volcans, bien au-delà de sa mort. C’est cette énergie et cette ardeur-là que l’Ensemble Drift tentent de mettre en valeur dans ce spectacle, tant à travers l’adaptation vidéo, que dans la composition musicale, et leur interprétation live.
La musique sera pensée comme une bande-originale dans laquelle ils trouveront des thèmes de personnages, leitmotivs, points d’orgue… La nature étant elle-même un personnage central du livre, elle aura elle aussi ses propres thèmes musicaux. L’instrumentation alternera entre instruments acoustiques (par exemple la harpe, faisant ainsi écho à une tradition musicale suggérée dans l’univers du livre), et instruments rock (guitare électriques, basse, claviers et batterie) afin d’y puiser l’électricité nécessaire pour faire fuser toute la férocité volcanique du livre par le biais d’univers musicaux actuels qui leur sont proches : le post-rock, le post-punk, la no-wave et le doom. La part belle sera donnée aux synthétiseurs, afin d’avoir recours à la froideur omniprésente de la nature islandaise. Toute cette musique sera jouée « Live » pendant la représentation.
Toute cette musique est jouée « Live » pendant la représentation. Et, comme la musique, « Live » est également le jeu de la vidéo. En effet, le vidéaste Benjamin Lacquement présent sur scène travaillera sur un montage dynamique, et appliquera certains procédés d’animation des dessins, afin de faire jaillir la puissance du livre de Jérémie Moreau.
Enfin, si le focus sera évidemment mis sur la BD et l’écran, une attention particulière sera portée sur la scénographie afin de déplacer à des moments précis le regard du spectateur vers le plateau et les quatre interprètes.
Avec le soutien de l’Office Artistique Région Nouvelle-Aquitaine