avec Jeanne Benameur & Benjamin Duboc
Trois trajectoires, trois personnages mis en mouvement par la disparition d’une femme, à la fois énigme et clé.
L’enfant marche dans la forêt, adossé à l’absence de sa mère. Il apprend peu à peu à porter son héritage de mystère et de liberté. Avec un chien pour guide, il découvre des lieux inconnus. À chaque lieu, une expérience nouvelle. Jusqu’à la maison de l’à-pic.
Le père, menuisier du village, délaisse le chemin familier du Café à la maison vide. En quête d’une autre forme d’affranchissement, il cherche à délivrer son corps des rets du désir et de la mémoire.
Et puis il y a la grand-mère, qui fait la tournée des fermes voisines, dont le parcours encercle et embrasse le passé comme les possibles.
Porté par la puissance de l’imaginaire, L’enfant qui raconte l’invention de soi, et se déploie, sensuel et concret, en osmose avec le paysage et les élans des corps, pour mieux tutoyer l’envol.
En 2016, lors de la clôture du festival Lettres d’Automne (dont elle avait été invitée d’honneur en 2012), Jeanne Benameur nous avait fait le plaisir de partager quelques extraits de son dernier roman alors encore inédit. À l’occasion de la parution du livre aux éditions Actes Sud, La femme renard et Confluences sont heureux de l’accueillir à nouveau.
Avant de donner en lecture L’enfant qui, en dialogue avec la contrebasse de Benjamin Duboc, Jeanne Benameur échangera avec le public autour de ce texte dense et singulier qui, à l’instar des Demeurées, marquera à n’en pas douter une étape dans le cheminement de l’auteur.
copyright photo : ©phb.me
Jeanne Benameur a été enseignante et consacre aujourd’hui l’essentiel de son temps à l’écriture. Elle a publié plusieurs romans et récits parmi lesquels Les Demeurées, Laver les ombres, Les Insurrections singulières, et plus récemment Profanes (éditions Actes Sud), qui a reçu le Grand prix RTL-Lire en 2013, puis Otages intimes (éd. Actes Sud) en 2015. Son oeuvre poétique est publiée aux éditions Bruno Doucey (Notre nom est une île, Il y a un fleuve) et ses ouvrages pour la jeunesse aux éditions Thierry Magnier.
Improvisateur et compositeur de musique électroacoustique, multipliant les contextes de jeu (musique, danse, théâtre, image), avec un goût prononcé pour la littérature et particulièrement la poésie, Benjamin Duboc travaille autour des notions de présent, d’air, de limite, de fluidité et dilution, de complexité et simplicité, développant un jeu d’une remarquable intensité expressive, tellurique.
Une soirée proposée par Confluences et La femme renard avec le soutien du CRL
Entrée libre – Librairie La femme renard 115 faubourg Lacapelle à Montauban
Réservation conseillée : 05 63 63 57 62 – contact@confluences.org