Texte et lecture : Christian Garcin (Editions L’escampette, 2004)
« On l’appelait della Francesca du nom de sa mère. Son père était un cordonnier dont Vasari nous dit qu’il mourut lorsque sa femme était encore enceinte, ce qui est faux. On dit que l’enfant fut très tôt doué pour les mathématiques, et que très tôt il sut qu’il serait peintre. Son désir était de représenter ce que ses yeux voyaient, sans restriction, et sans idéalisation : uniquement le visible, mais tout le visible. »
Avec ce texte lumineux qu’il interprètera lui-même, Christian Garcin nous invite sur les traces de Piero della Francesca, maître majeur de la peinture italienne du XVe siècle dont les fresques et tableaux nous confrontent « à l’énigme des regards et à celle du temps ».