De 2010 à 2012, Thierry Cohen a travaillé sur une série de photographies qui réinvente les paysages urbains des plus grandes mégalopoles – Paris, Tokyo ou encore New-York, notamment – sans la pollution lumineuse qui les caractérise.
Maylis de Kerangal a écrit un texte autour de ce saisissant travail de fiction qui permet de « rétablir la nuit au-dessus des villes, et avec elle le noir, le silence, l’étreinte cosmique […] ces étoiles qu’elles ont perdues. ».
La découverte des images de Thierry Cohen, la lecture de son texte par Maylis de Kerangal, puis l’échange entre les deux artistes viendront clôturer ces quinze jours de festival au cours desquels nous n’auront cessé d’interroger les dimensions poétiques et politiques du « paysage ».