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Mathias Enard dans Lettres d'Automne, le podcast

Épisode 4 – Mathias Enard

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Entretiens avec Mathias Énard et Anne Weber, par Brice Torrecillas
Lecture d’extraits de Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs (Actes Sud) et Dernière communication à la société proustienne de Barcelone : Pamirs (Inculte) par Maurice Petit et Nathalie Vidal

Pour ce quatrième et dernier épisode de la première saison du podcast de Lettres d’Automne, Mathias Énard sera notre convive. « Convive » n’étant pas un mot choisi par hasard pour l’auteur du Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, son dernier roman paru chez Actes Sud. Prix du Livre Inter 2009 pour Zone, prix Goncourt des Lycéens 2010 pour Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants, prix Goncourt 2015 pour Boussole (liste non exhaustive) Mathias Énard ne se borne pas à ce travail de romancier : il est ou a été scénariste de BD, d’un roman graphique, poète, contributeur de revues culturelles, animateur radio sur France Culture, à quoi on pourrait ajouter sa passion pour l’art contemporain et pour la gastronomie – il dirige son restaurant libanais, le Karakala, situé sur les hauteurs de Barcelone. N’oublions surtout pas sa passion des langues qui irrigue toute son œuvre et l’a conduit à traduire deux ouvrages, l’un du persan, l’autre de l’arabe.
Dans cet épisode, nous avons souhaité inviter aussi à notre table Anne Weber, écrivaine et traductrice qui a la particularité de traduire elle-même ses propres ouvrages de l’allemand au français.
Les mises en bouche sont assurées par Maurice Petit et de Nathalie Vidal avec leur lecture d’un extrait de ce livre sur lequel plane l’ombre de Rabelais, Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, notamment.

Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs
Texte de Mathias Énard (éditions Actes Sud, 2020)
Pour les besoins d’une thèse sur « la vie à la campagne au XXIe siècle », l’apprenti ethnologue David Mazon a quitté Paris et pris ses quartiers dans un modeste village fictif au bord du Marais poitevin. Logé à la ferme, bientôt pourvu d’une mob propice à ses investigations, s’alimentant au Café-Épicerie-Pêche et puisant le savoir local auprès de l’aimable Maire – également fossoyeur –, le nouveau venu entame un journal de terrain, consigne petits faits vrais et mœurs autochtones, bien décidé à circonscrire et quintessencier la ruralité.
Mais déjà le Maire s’active à préparer le Banquet annuel de sa confrérie – gargantuesque ripaille de trois jours durant lesquels la Mort fait trêve pour que se régalent sans scrupule les fossoyeurs – et les lecteurs – dans une fabuleuse opulence de nourriture, de libations et de langage. Car les saveurs de la langue, sa rémanence et sa métamorphose, sont l’épicentre de ce remuement des siècles et de ce roman hors normes, aussi empli de truculence qu’il est épris de culture  populaire, riche de mémoire, fertile en fraternité.

Production de l’épisode : Confluences / Réalisation : Qude / Entretiens :  Brice Torrecillas / Lecture : Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs (Actes Sud) et Dernière communication à la société proustienne de Barcelone : Pamirs (Inculte) lus par Maurice Petit et Nathalie Vidal/ Musique du générique : Alexis Kowalczewski

 

Livres cités dans cet épisode :
Le banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Mathias Enard, Actes Sud, 2020
Dernière communication à la société proustienne de Barcelone, Mathias Enard, Inculte, 2016
Le grand dictionnaire de la cuisine, Alexandre Dumas
Annette, une épopée, Anne Weber, Seuil, 2020

Épisode à découvrir à partir du 17 juin 2021
L’ensemble de la saison 1 est à écouter sur notre page podcast et sur les applications de podcast habituelles (Apple podcast, Spotify, etc.)

Épisode 3 – Patrick Chamoiseau

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Entretiens avec Patrick Chamoiseau et Mario Canonge, par Brice Torrecillas
Lecture d’extraits de Frères Migrants (éditions du Seuil) par Maurice Petit

« À la croisée des langues, littératures françaises d’ici et d’ailleurs » , sur un tel sujet, comment ignorer l’apport essentiel de Patrick Chamoiseau ? Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde, prix Goncourt pour Texaco, le co-auteur de L’Éloge de la créolité définit le langage comme « le désir-imaginant de toutes les langues du monde ».
Dans cet épisode, nous l’entendrons notamment évoquer les mystères de la création, et nous franchirons en sa compagnie les frontières poreuses de la littérature pour rejoindre son ami martiniquais, le pianiste de jazz, Mario Canonge.

En ouverture, nous entendrons la lecture par Maurice Petit d’un extrait du discours qu’a prononcé Patrick Chamoiseau en janvier 2020 alors qu’il inaugurait sa Chaire d’écrivain en résidence de Sciences Po. Un texte qui fait part, selon ses propres mots, « d’une formidable énigme » qu’il continue d’explorer dans son tout dernier livre paru au Seuil, Le Conteur, la nuit et le panier.
Et enfin, des extraits de son essai poétique Frères Migrants, toujours lus par Maurice Petit, viendront conclure l’épisode.

Frères migrants
Texte de Patrick Chamoiseau (éditions du Seuil, 2018)
“ La poésie n’est au service de rien, rien n’est à son service. Elle ne donne pas d’ordre et elle n’en reçoit pas. Elle ne résiste pas, elle existe — c’est ainsi qu’elle s’oppose, ou mieux : qu’elle s’appose et signale tout ce qui est contraire à la dignité, à la décence. À tout ce qui est contraire aux beautés relationnelles du vivant. Quand un inacceptable surgissait quelque part, Édouard Glissant m’appelait pour me dire : « On ne peut pas laisser passer cela ! » Il appuyait sur le « on ne peut pas ». C’était pour moi toujours étrange. Nous ne disposions d’aucun pouvoir. Nous n’étions reliés à aucune puissance. Nous n’avions que la ferveur de nos indignations. C’est pourtant sur cette fragilité, pour le moins tremblante, qu’il fondait son droit et son devoir d’intervention. Il se réclamait de cette instance où se tiennent les poètes et les beaux êtres humains. Je ne suis pas poète, mais, face à la situation faite aux migrants sur toutes les rives du monde, j’ai imaginé qu’Edouard Glissant m’avait appelé, comme m’ont appelé quelques amies très vigilantes. Cette déclaration ne saurait agir sur la barbarie des frontières et sur les crimes qui s’y commettent. Elle ne sert qu’à esquisser en nous la voie d’un autre imaginaire du monde. Ce n’est pas grand-chose. C’est juste une lueur destinée aux hygiènes de l’esprit. Peut-être, une de ces lucioles pour la moindre desquelles Pier Paolo Pasolini aurait donné sa vie.”  Patrick CHAMOISEAU

Production de l’épisode : Confluences / Réalisation : Qude / Entretiens :  Brice Torrecillas / Musiques : Mario Canonge / Lecture : « Le conteur, la nuit et le panier : extraits du discours inaugural de la Chaire d’écrivain en résidence à Sciences Po » et de « Frères Migrants » de Patrick Chamoiseau (éditions du Seuil)  lus par Maurice Petit / Musique du générique : Alexis Kowalczewski

Livres cités dans cet épisode :

La matière de l’absence, Patrick Chamoiseau Seuil, 2016
Frères Migrants, Patrick Chamoiseau, Seuil, 2018
Le Conteur, la nuit et le panier, Patrick Chamoiseau Seuil, 2021
Eloge de la Créolité, Jean Bernabé, Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant, Gallimard, 1989
Eloges, Saint-John Perse, Gallimard, 1967
Cahier d’un retour au pays natal, Aimé Césaire, éditions Présence Africaine, 2000
La Lézarde, Edouard Glissant, Seuil, 1995

Épisode à découvrir à partir du 10 juin 2021
L’ensemble de la saison 1 est à écouter sur notre page podcast et sur les applications de podcast habituelles (Apple podcast, Spotify, etc.)

Léonora Miano dans Lettres d'Automne, le podcast

Épisode 2 – Léonora Miano

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Entretiens avec Léonora Miano, Aminata Aïdara, Sofia Aouine, Salomé Berlemont-Gilles et Gaël Octavia,
par Brice Torrecillas

Dans cet épisode, nous aurons le plaisir d’accueillir Léonora Miano dont l’œuvre prolifique explore inlassablement des thématiques liées aux expériences subsahariennes et afrodescendantes. C’est le cas dans son dernier roman, Rouge impératrice, comme dans son dernier essai, Afropea. Utopie post-occidentale et post-raciste, tous deux parus chez Grasset. Prix Goncourt des lycéens en 2006 pour Contours du jour qui vient, Prix Seligmann 2012 pour Écrits pour la parole, Prix Femina 2013 pour son roman La Saison de l’ombre, Léonora Miano a également reçu en 2011 le grand prix littéraire de l’Afrique noire pour l’ensemble de son œuvre.
Nous la retrouvons ici entourée de quatre autrices – Aminata Aïdara, Sofia Aouine, Salomé Berlemont-Gilles et Gaël Octavia – qu’elle avait souhaité convier à Lettres d’Automne. Un dialogue à cinq voix où il sera tout à la fois question de Faulkner, de Shakespeare, de Simone de Beauvoir, de jazz, d’une nouvelle maison d’éditions, de la liberté d’écrire là où l’on ne vous attend pas…

Et pour terminer nous recevons un très beau cadeau : Léonora Miano nous offre la lecture d’extraits de Passages, une série inédite d’instantanés de la vie togolaise qu’elle a saisis au printemps 2020, durant la période de confinement planétaire.

Passages, Le récit de la ville 1
de et par  Léonora Miano
Au printemps 2020, alors que la pandémie due au covid-19 paralyse la planète, Le Temps, quotidien suisse, sollicite la parole des écrivains. Invitée à écrire au sujet de cet événement dont on ne peut encore mesurer la portée, Léonora Miano compose Passages, une série de portraits, de tranches de vie témoignant de l’impact de la pandémie sur les habitants de Lomé, capitale du Togo où elle réside.
La question de la circulation s’impose très tôt, dans cette région ouest africaine connue pour son dynamisme commercial, lequel dépend évidemment de la possibilité d’aller et venir. Passages, c’est donc d’abord cela, une présentation de la manière dont la mobilité des uns et des autres est soudain contrariée.
Puis, la ville elle-même se met à parler. Il se pourrait d’ailleurs qu’elle soit la narratrice de l’ensemble. La suite de portraits s’interrompt par moments pour faire entendre les réflexions de Lomé, une description plus immédiate de cette étrange situation. Le récit de la ville se compose de trois parties. La première, qui s’intéresse au début de la pandémie, est l’objet de cette lecture.
Chacun des mouvements est introduit par des ambiances locales, bruits de la ville, appel des taxis motos, conversations, chants…

Passages, Le récit de la ville (1), a été enregistré au studio Colibri à Lomé.
Ingénieur du son : Rodrigue Bellow / Bruitages : Rodrigue Bellow / Dialogue zemidjan (conducteur de moto taxi) et dealer de Tramadol : Michael Olufade (zem), Gracia Zanklassou (dealer) /  Musiques : Akpe (chant religieux entendu après un prêche de rue)  Paroles et musiques par Isaac Dogbo, Chanté par Rodi Ade ; Edo egne ame (chanson que le zem entend dans un bar de plage)  Paroles, musique et chant par Rodi Ade, Arrangements par Rodrigue Bellow et Michael Olufade / Sossignalé (conclusion) Par Elom 20ce, album Indigo /
Écriture, lecture et autres voix : Léonora Miano

Production de l’épisode : Confluences / Réalisation : Qude / Entretiens :  Brice Torrecillas / Musique du générique : Alexis Kowalczewski

Livres cités dans cet épisode :
Afropea, Léonora Miano, Grasset, 2020
Rouge Impératrice, Léonora Miano, Grasset, 2019
La Saison de l’ombre, Léonora Miano, Grasset, 2013
Contours du jour qui vient, Léonora Miano, Plon, 2006
Je suis quelqu’un, Aminata Aïdara, Gallimard, 2018
Rhapsodie des oubliés, Sofia Aouine, La Martinière, 2019
Le Premier qui tombera, Salomé Berlemont-Gilles, Grasset, 2020
La bonne histoire de Madeleine Démétrius, Gaël Octavia, Gallimard, 2020
Le deuxième sexe, Simone de Beauvoir, Gallimard, 1949

Épisode à découvrir à partir du 3 juin 2021
L’ensemble de la saison 1 est à écouter sur notre page podcast et sur les applications de podcast habituelles (Apple podcast, Spotify, etc.)

Lettres d'automne, le podacast du festival

Épisode 1 – « A la croisée des langues… »

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Entretiens avec Léonora Miano, Patrick Chamoiseau et Mathias Enard, par Brice Torrecillas Lecture d’extraits de Les langues et les chants d’Hubert Haddad, par Maurice Petit

Dans ce premier épisode autour du thème « À la croisée des langues, littératures françaises d’ici et d’ailleurs » , les auteurs Léonora Miano, Patrick Chamoiseau et Mathias Énard dialoguent avec nous, la première depuis Lomé, au Togo, le deuxième depuis Fort-de-France, et le troisième depuis son Poitou natal. Issus de continents différents mais réunis par le goût d’abolir les frontières, ils inventent tous trois des langages nouveaux et témoignent de la façon dont la littérature accueille les diversités du monde. Cet épisode est également ponctué de lectures d’extraits, par Maurice Petit, d’un texte inédit d’Hubert Haddad, «  Les langues et les chants » , écrit spécialement à l’occasion du festival 2020.

Épisode à découvrir à partir du 27 mai 2021
L’ensemble de la saison 1 est à écouter sur notre page podcast et sur les applications de podcast habituelles (Apple podcast, Spotify, etc.)

Production de l’épisode : Confluences / Réalisation : Qude / Entretiens :  Brice Torrecillas /Lecture : texte d’Hubert Haddad (inédit) lu par Maurice Petit / Musique du générique : Alexis Kowalczewski

 

Atelier d'écriture avec Jean d'Amérique "objectif : poème"

Objectif poème

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Imaginé et animé par Jean d’Amérique dans le cadre de la résidence d’écriture « Entre cour et jardin : itinérances »

Cet atelier d’écriture poétique imaginé et animé par Jean d’Amérique propose d’arpenter les recoins du territoire montalbanais, en écrivant à partir de photos/images inédites qui seront prises par les habitants et l’auteur.
Nous ferons ainsi une traversée poétique de la ville de Montauban et de ses lieux, en quête de ses lumières intimes et de ses vies insoupçonnées.

Les places sont limitées, il est indispensable de réserver !

Projet initié sous l’impulsion de la DRAC Occitanie et la Ville de Montauban. Mis en œuvre par l’association Confluences et la Direction du Développement Culturel et du Patrimoine de la Ville (salles de spectacle et médiathèque Mémo). Soutenu financièrement par la Ville de Montauban, l’agglomération du Grand Montauban, l’Etat (DRAC et Politique de la ville) dans le cadre du contrat de ville.

• Voir l’autre rendez-vous avec Jean d’Amérique le mardi 1er juin, A la rencontre de Jean d’Amérique

À la rencontre de Jean d’Amérique

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Lancementde la résidence d’écriture « Entre cour et jardin : itinérances »
Lecture musicale avec Jean d’Amérique et Alexis Kowalczewski suivie d’une rencontre animée par la librairie La femme renard

Poète, dramaturge et romancier, Jean d’Amérique porte haut les couleurs de la nouvelle génération d’écrivains haïtiens.
À peine âgé de 27 ans, il a publié plusieurs recueils de poèmes ainsi qu’une pièce de théâtre, salués par plusieurs prix littéraires, et a co-fondé un festival international de poésie à Port-au-Prince. Son premier roman, Soleil à coudre (éditions Actes Sud, 2021), âpre et poétique, a été très remarqué par la critique.
Au cours d’une résidence de création et de médiation de dix semaines, Jean d’Amérique va s’immerger au cœur même de notre territoire pour en attraper les « étincelles », il ira à la rencontre de divers publics et explorera plus particulièrement l’univers des salles de spectacle de la Ville (le théâtre Olympe de Gouges et Eurythmie) qu’il nous fera découvrir autrement.

Pour ce premier rendez-vous montalbanais, il nous invite à une traversée dans ses textes, entre poésie, théâtre et roman, par une lecture musicale avec Alexis Kowalczewski puis par un échange avec Aude Samarut de la librairie La femme renard.

Un temps de dédicaces sur le stand de la librairie viendra clore cette soirée.

Réservation auprès du Théâtre Olympe de Gouges : 05 63 21 02 40

Projet initié sous l’impulsion de la DRAC Occitanie et la Ville de Montauban. Mis en œuvre par l’association Confluences et la Direction du Développement Culturel et du Patrimoine de la Ville (salles de spectacle et médiathèque Mémo). Soutenu financièrement par la Ville de Montauban, l’agglomération du Grand Montauban, l’Etat (DRAC et Politique de la ville) dans le cadre du contrat de ville.

• Voir l’autre rendez-vous avec Jean d’Amérique, atelier Objectif : poème, le jeudi 17 juin

Afrique(s) Lecture et choix des textes : Marc Roger Musique : Magou Samb (guitare, chant, kora)

Afrique(s)

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Lecture et choix des textes : Marc Roger
Musique : Magou Samb (guitare, chant, kora)

Marc Roger lit des textes d’auteurs africains, Hampté Bâ, Fatou Diome, LS Senghor…ainsi que des extraits de son récit de voyage à pied de Saint-Malo à Bamako où il est né. Il sera accompagné par Magou Samb, guitare, chant et kora. Il abolit les distances, crée une synergie entre passé et présent, entre Afrique et le reste du monde. Sa musique est un baume, un onguent de vigueur et de joie.

En préambule de cette lecture musicale, nous aurons le plaisir d’entendre les lectures préparées par des habitants de la Communauté de communes qui ont participé à un atelier d’initiation à la lecture à voix haute avec Marc Roger.

Entrée libre et gratuite. Dans le respect de la distanciation et des mesures sanitaires.
En cas d’intempéries, le spectacle se déroulera à la salle de la Pyramide de Molières uniquement sur réservation.
Merci de contacter la médiathèque de Molières  (09 61 35 32 92) ou molieres.mediatheque@gmail.com

Manifestation programmée par la Communauté de commune du Quercy Caussadais et Confluences

Afriques lecture musicale à Molières (82) - 2021

 

Café Comédie / Histoires d’eaux

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Avec Dire Lire, le groupe des lecteurs amateurs de Confluences et Alain Bernat à l’accordéon

En commençant par la lecture d’un texte de Platon vieux de 25 siècles, le ton est donné : le prochain spectacle de Dire Lire va évoquer l’eau. Ou plutôt les eaux, comme le rappelle le titre, Histoires d’eaux, au pluriel. Histoires aussi est au pluriel, car seront lues quelques histoires où il sera question de l’eau sous plusieurs de ses formes : la mer avec Marguerite Duras, l’eau imaginaire évoquée dans les jeux d’enfants chez Garcìa Marquez, la peinture précieuse de Wang-Fô dans le texte de Marguerite Yourcenar, l’eau qui tue les migrants qui s’y noient avec Philippe Claudel, les baigneurs insouciants qui deviennent la proie de monstres marins dans un texte de Jean Echenoz.

Cercle de lecture : Jean-Christophe Rufin

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Ce cercle de lecture est consacré à l’ouvrage de Jean-Christophe Rufin, Asmara et les causes perdues, paru en 1999 chez Gallimard. Actuellement disponible en format de poche.

S’il ne nous est pas possible de réunir le Cercle de lecture à la petite comédie, nous organiserons une visioconférence. Pour participer il suffit de nous contacter par le biais du bouton « réserver » ci-dessous.

Ouvert non seulement aux membres de Confluences mais à toutes celles et ceux qui le souhaitent, le Cercle de lecture de Confluences se réunit toutes les 4 à 6 semaines pour débattre autour d’un livre choisi par les participants.

Retrouvez les débats du Cercle de lecture de Confluences sur CFM Radio.

Informations et résumé de l’histoire par l’éditeur

Asmara, ancienne capitale coloniale italienne, dresse encore sur le sol d’Afrique ses palais romains, ses villas toscanes et ses colonnades vénitiennes. C’est dans ce décor baroque et nostalgique, isolé du monde par trente ans de guerre civile, que débarque, en 1985, un groupe d’humanitaires français, venus porter secours aux victimes d’une invisible famine qui fait rage quelque part, loin sur les hauts plateaux arides qui entourent la ville.
Hilarion Grigorian, Arménien d’Érythrée, né avec le siècle, se fait, jour après jour, le narrateur cocasse de cette mission humanitaire avec ses querelles internes, ses passions intimes et tous les obstacles nés des manipulations politiques opérées par le gouvernement.
Ce roman est un témoignage direct qui met pour la première fois en scène de l’intérieur cette génération orpheline des idéologies, qui a perdu les causes traditionnelles de l’engagement et qui les cherche du côté de l’action humanitaire.
Mais c’est aussi l’évocation d’une Éthiopie qui, depuis des siècles, par la beauté de ses peuples, la force de ses paysages et la puissance de sa spiritualité rend fous d’amour ceux qui s’aventurent jusqu’à elle.

Distinctions :
Prix Interallié 1999
Prix Erwann Bergot 2000

Atelier d'illustration avec Mickaël Jourdan à La petite Comédie Montaubaban

Atelier découpage « Le jour se lève » / REPORTÉ

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Animé par Mickaël Jourdan  à La Petite Comédie

Chaque participant reçoit un petit livre accordéon (6 pages) dont les couleurs évoquent le passage de la nuit au jour.
En s’inspirant de Premier bonjour, les participants pourront alors imaginer plusieurs personnages qui s’éveillent (ou qui s’endorment).
Dans un premier temps, du papier aux couleurs du livre et des ciseaux seront disponibles pour découper et coller ces personnages (une mouette, une fleur, un charançon…)
Enfin, les participants pourront utiliser un feutre noir pour ajouter quelques détails.

En raison du contexte actuel, cet atelier est uniquement ouvert aux mineurs et à un nombre de personnes limité.
Il se déroulera dans le strict respect des mesures sanitaires en vigueur.

 

Premier bonjour, album de Claire Lebourg et Mickaël Jourdan Le livre de l’atelier
Premier bonjour est un album aux couleurs de l’aube. Il raconte tout ce qui précède le moment du réveil : c’est le parcours du gardien du phare qui éteint la grande lanterne et enfourche son vélo. Il va croiser sur ce chemin la nature et tout un monde qui se réveille en cascade dans le détail et le très grand. Un petit crochet par la boulangerie et son odeur de croissant si matinale et un dernier coup de pédale jusqu’à la maison où un enfant attend ce veilleur les bras grand ouverts. Destiné aux tout petits, Premier bonjour raconte la bienveillance, rassurant sur la nuit, la promesse du lendemain et le réveil comme un rendez-vous chaleureux.

Feuilleter l’album sur le site des éditions du Rouergue