Animé par Valérie Chevalier
« À quoi ça tient ? En miettes, à ressorts, la vie, l’écrire, sa trajectoire, à la moulinette, de qui êtes-vous à qui vous êtes (ou inversement…) et à l’appui du travail de Laurent Mauvignier… » Valérie Chevalier
Un atelier d’écriture ouvert à tous, proposé par Valérie Chevalier de l’association L’Humus des mots.
Avec Marie-José Lafon
Proposés depuis deux ans à La Maison du Crieur et dans les librairies de la ville, ces rendez-vous contés sont appelés « Noirs quarts d’heure » en référence à une tradition orale des mineurs de fond. Le soir, durant un quart d’heure, ils racontaient dans le noir une histoire aux enfants. Façon d’économiser la bougie, d’inventer un récit ou de masquer le fait qu’ils ne savaient pas toujours lire ? Qu’importe… La tradition était belle ! Carl Norac l’a revisitée dans un album publié à L’école des loisirs qui nous a donné l’idée de vous proposer ces quarts d’heure rituels, dans l’obscurité de plusieurs lieux de la ville…
Des rendez-vous insolites à partager en famille !
Entrée libre
Avec Laurent Mauvignier, Bertrand Schefer, Valérie Mréjen, modération : Brice Torrecillas
Bertrand Schefer, réalisateur, philosophe, auteur (Martin, La photo au-dessus du lit, …), Valérie Mréjen, vidéaste, plasticienne, auteur (L’agrume, Troisième personne..) et Laurent Mauvignier, trois voix qui explorent des univers singuliers, mais ont en commun de porter leurs écritures aussi bien sur la page que sur l’écran. Ce dialogue, qui nous invite à interroger la façon dont ces différentes pratiques artistiques se nourrissent l’une l’autre tout en portant chacune ses spécificités, sera précédé de la projection d’un court-métrage réalisé par Valérie Mréjen et Bertrand Schefer : Enfant chéri.
Copyright Photos : Claire Mathon/DR/Stéphanie Solinas
Avec Lydie Salvayre et Laurent Mauvignier, modération : Alexis Brocas
Dans le dernier livre de Lydie Salvayre, Tout homme est une nuit, vont se faire face, d’une part : un solitaire, un lettré, un pas-tout-àfait- conforme, et de l’autre : les habitants d’un paisible village que l’arrivée de ce nouveau, de cet intrus, bouscule et profondément déconcerte. Très vite surgiront, entre l’un et les autres, l’incompréhension et la méfiance, puis les malentendus et les soupçons mauvais, puis les grandes peurs infondées et les violences que sourdement elles sécrètent. Puisque tout homme est une nuit.
Des questions vieilles comme le monde, mais d’une brûlante actualité, qui traversent également les livres de Laurent Mauvignier, et notamment Continuer. Comment le roman peut-il donner forme littéraire à ces interrogations et nous aider à penser le monde ?
« Si j’aime si profondément le roman, c’est qu’il est par essence humain – je ne dis pas humaniste – humain, oui, parce qu’il met l’expérience humaine au centre de tout, y compris dans sa noirceur et sa banalité. C’est pour cette raison que tout roman est profondément politique : il donne un nom à chacun. Son utopie, son horizon, c’est de vouloir nommer chaque visage, rendre à chacun la singularité et la complexité de sa vie. » Laurent Mauvigner, Le Monde des livres
Copyright Photo : Martine Heissat
Avec Thierry Hesse, modération : Brice Torrecillas
« Chaque matin, au réveil, mon visage me brûlait et je courais me regarder dans un miroir. C’était le visage de l’effroi. La mort de Malik Oussekine, dont je voulais faire un roman, me plongeait à présent dans la peur. J’y voyais une noirceur et une violence prémonitoire que je n’avais encore jamais éprouvées dans l’écriture d’un livre. Une noirceur bien réelle, menaçante, embrasée par les tragédies d’aujourd’hui. » Le Roman impossible est la confession captivante de Samuel Richard, dont la vocation d’écrivain est soudain mise à mal. Parviendra-t-il à écrire le livre qui l’obsède depuis des années, un roman total, un roman de l’accomplissement ?
Le dernier livre de Thierry Hesse aborde l’écriture romanesque comme une expérience qu’il questionne avec une passionnante acuité. Cet échange sera rythmé par des lectures proposées par l’auteur lui-même.
Copyright Photo : Patrice Normand
Avec Marianne Denicourt, conception et montage : Nadine Eghels, d’après Continuer de Laurent Mauvignier (éd. de Minuit, 2016)
Création Textes & Voix, novembre 2016
Sibylle, à qui la jeunesse promettait un avenir brillant, a vu sa vie se défaire sous ses yeux. Comment en est-elle arrivée là ? Comment a-t-elle pu laisser passer sa vie sans elle ? Si elle pense avoir tout raté jusqu’à aujourd’hui, elle est décidée à empêcher son fils, Samuel, de sombrer sans rien tenter. Elle a ce projet fou de partir plusieurs mois avec lui à cheval dans les montagnes du Kirghizistan, afin de sauver ce fils qu’elle perd chaque jour davantage, et pour retrouver, peut-être, le fil de sa propre histoire.
« La prose, à la fois galopante et méditative, de Laurent Mauvignier prolonge toutes les obsessions de ses romans précédents et leur thème récurrent : comment recoller les destins brisés, comment sortir de la guerre, comment faire la paix, comment continuer ? » Jérôme Garcin
Avec Christelle Belliveau et Jan Myslikovjan, d’après des textes de Lydie Salvayre
Christelle Belliveau, chanteuse lyrique et Jan Myslikovjan, accordéoniste, proposent au sein des réserves du musée Ingres un spectacle délicieusement irrévérencieux et drolatique, construit autour de deux textes de Lydie Salvayre, Le vif du vivant et Le petit traité d’éducation lubrique. À cette peinture sensuelle et comique, s’ajoutera, par touches poétiques, une dizaine de textes du MoyenÂge au 20e siècle mis en musique par les compositeurs français Francis Poulenc et Claude Debussy.
Pour prolonger cette célébration du corps dans toute sa subtilité et sa complexité, un dispositif d’images choisies dans le fonds du musée (dessins érotiques d’Ingres, Cueco, Ernest Pignon Ernest) viendra également habiller ou déshabiller le spectacle. Sexe, humour, et beauté, sont les maîtres mots de ce répertoire au léger goût d’interdit qui résonne surtout ici comme une ode magnifique à la vie.
Manifestation programmée en coproduction avec le Musée Ingres
Avec Laurent Mauvignier et le groupe La Bretelle
17h30 : lecture par Laurent Mauvignier
Pour tourner la dernière page de ces 27e Lettres d’Automne en sa compagnie, Laurent Mauvignier nous offre un moment rare, la lecture d’un de ses textes inédits.
19h : Bal & Scène ouverte par La Bretelle avec Aurélien Deléron (contrebasse), Fabien Valle (accordéon), Aladin Chaboche (guitare, chant)
« La Bretelle » emprunte au répertoire des bals musettes d’après guerre pour proposer une musique débarrassée de ses clichés, en sortant des carcans propres au style. Sans perdre l’esprit de la guinche, illuminés par les lampions, ils réinventent et déstructurent des morceaux oubliés de ce répertoire. Une valse élastique, un tango expansif et l’ultime paso doble feront renaître en vous le feu sacré des guinguettes ! Et entre deux danses, la scène est ouverte aux festivaliers ayant participé à des ateliers comme aux artistes invités de cette édition qui souhaitent partager un temps de lecture.
Offrez-vous une danse … offrez-nous un texte !
À l’issue du bal, nous vous invitons à partager le pot de clôture du festival offert par les pâtisserie Mauranes et le domaine Carrol de Bellet.
Copyright Photo : DR
Avec Claudine Desmarteau et Marie-Aude Murail
La littérature pour les adolescents prend une place de plus en plus importante sur les rayons des bibliothèques, des librairies..
Un premier prix national de littérature ado, le prix Vendredi (en référence à Michel Tournier) vient d’être initié par les éditeurs jeunesses du Syndicat national de l’édition SNE). Le ou la lauréat(e), désigné(e) le 9 octobre, sera exceptionnelle- ment présent(e) lors cette journée autour de la littérature jeunesse. Il ou elle partagera un temps d’échange et de lecture avec Claudine Desmarteau et Marie-Aude Murail.
Copyright : Livres Hebdo ©
