Archives des Lettres d'automne 2019 - Page 6 sur 6 - Confluences

Soirée cinéma

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 En guise de mise en bouche, un film choisi par Anne-Marie Garat, un autre par l’équipe d’Eidos : propositions autour de thèmes et d’univers qui traversent l’œuvre de notre invitée d’honneur.

18h30 : L’homme qui rétrécit, film de Jack Arnold (1957), avec Grant Williams, Randy Stuart, Paul Langton

Lors d’un voyage en bateau, Scott Carey est plongé dans un brouillard radioactif et subit d’étranges transformations, jusqu’à voir sa taille réduite à quelques centimètres. Soudain, des situations de la vie quotidienne se transforment en cauchemars : un chat joueur ou une araignée deviennent des monstres sanguinaires qui peuvent vous tuer à chaque instant…
Courageusement, Carey part à la découverte de son nouvel univers, jusqu’aux confins de l’infini qui le renvoie, par la pensée, à l’infiniment grand du cosmos.
Chef d’œuvre du cinéma fantastique, L’homme qui rétrécit propose une réflexion sur l’Homme et sa place dans l’Univers.

Petite restauration proposée entre les deux séances par La coulée douce.

  • 21h : La cordillère des songes,  film Patricio Guzmán (2019) Œil d’or du meilleur documentaire, Cannes 2019

« Au Chili, quand le soleil se lève, il a dû gravir des collines, des parois, des sommets avant d’atteindre la dernière pierre des Andes. Dans mon pays, la cordillère est partout mais pour les Chiliens, c’est une terre inconnue. Après être allé au nord pour Nostalgie de la lumière et au sud pour Le bouton de nacre, j’ai voulu filmer de près cette immense colonne vertébrale pour en dévoiler les mystères, révélateurs puissants de l’histoire passée et récente du Chili. » Patricio Guzmán

 

Tarifs par film : 7€ – 5,50€ – 5€
ou tarif unique de 10€ pour les deux film
s

 

Réservation auprès d’Eidos : 05 63 63 44 74 / infolamusecine@orange.fr
Manifestation programmée en coproduction avec l’association Eidos

 

 

Escale littéraire et musicale

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Avec Stéphanie Cettoto, Marie Depierre, Eve Fenie et Marine Sialino du Conservatoire de Montauban

Cette année, l’incontournable escale de Lettres d’Automne en gare de Montauban change d’horaire !
Pour bien finir la semaine et commencer ensemble le festival, retrouvez-nous à l’heure du goûter pour un rendez-vous gourmand et insolite. Stéphanie Cettoto accompagnée de Marie Depierre, Eve Fenie et Marine Sialino du Conservatoire de Montauban accueilleront voyageurs et festivaliers en musique par des intermèdes à la flûte ponctués de lectures.

Crédit Photo: Confluences

Manifestation programmée avec le soutien de SNCF

D’une lecture à l’autre

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Lectures par les bibliothécaires et les libraires de Montauban & présentation du programme du festival par l’équipe de Confluences

Qui de mieux placés que les libraires et bibliothécaires montalbanais pour vous faire découvrir les livres des auteurs invités cette année au festival Lettres d’Automne ? Entre lectures et coups de coeur, l’équipe de Confluences dévoilera les grandes lignes du programme. Un premier rendez- vous pour réveiller votre curiosité…

  Manifestation organisée en partenariat avec la médiathèque Mémo et les librairies La femme renard et Le bateau livre

Robert d'Artois, invité du festival Lettres d'automne 2022- Montauban

Café Philo #2

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Autour du thème « Histoires » animé par Robert d’Artois

« Des images que l’on contemple, à celles que l’on reproduit, puis celles que l’on crée ; des histoires que l’on relate, à celles que l’on  raconte, puis de  celles que l’on invente à celles qui constituent l’Histoire ; des « Nuées » d’Aristophane à « Nuages » de Django Reinhardt, des nuages qui cachent, aux nuages sur lesquels notre esprit s’évade… Les trois termes choisis par Anne-Marie Garat comme thématique de cette édition des Lettres d’Automne, renvoient, chacun avec ses résonnances, à notre manière d’être au monde,  aux relations  croisées que notre esprit entretient avec le réel… Si elles  peuvent être une des genèses de  la création littéraire… Aristote nous  rappelant que « la philosophie est née de l’étonnement», cette «entreprise» conduit à poser la question du vrai, de sa réalité.  Autrement dit : lorsque mon esprit appréhende et lit le monde, voire tente d’y trouver du rationnel dit-il la réalité du monde ou ne produit-il qu’une approche plus ou moins juste ? Pire un simulacre ? »

Histoires

Si les images peuvent générer des histoires… carrefours de tous les possibles, à nous de voir ce que nous décidons d’en faire… une photo découverte peut provoquer, une énigme à résoudre, une scène, voire une rupture, ou devenir l’étincelle d’un roman …

Les histoires sont le lieu même de la rencontre (inclusion/exclusion) de l’imaginaire et du réel, un des cœurs de la littérature. L’histoire que l’on invente, celle que l’on relate, que l’on recrée, sur laquelle on s’appuie, celle que l’on brode….que l’on enjolive : « l’histoire est plus belle comme cela »… se pose la question du rapport à la réalité des choses, en fait à ce que l’on appelle « le vrai »

Ainsi s’interroge le passé, individuel, personnel, comme le passé d’une communauté, d’une société, d’un pays, d’une civilisation, de l’humanité…

Sans oublier « les histoires » que l’on craint, celles que l’imaginaire invoque disant : « cela va faire des histoires »… pouvant conduire jusqu’aux guerres Picrocholines…

Mais aussi, il y a cette discipline que l’on nomme l’Histoire, la connaissance du passé, l’histoire des historiens, parfois constituée de petites histoires multiples et variées, comme de celles des peuples…. Peut-elle être un savoir positif, objectivable ? N’a-t-on pas souvent, en vain cherché à réécrire l’histoire, de la « réviser »…

Ce fait historique invoqué par les sciences humaines, comment a-t-il été vécu, comment a-t-il été ressenti ?

Nous sommes confrontés à des interprétations différentes ? qu’elles en sont les raisons ? précarité des sources, divergences de témoignages, divergences d’approches théoriques et idéologiques ?

De plus l’Histoire induit notre rapport au temps… Circularité ou devenir monodrôme, y a t-il un sens de l’histoire ?

« l’Histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l’intellect ait jamais élaboré » nous rappelle Paul Valery, « car elle contient tout et rend compte de tout »…Critique de l’histoire ou de l’historicisme?

Robert d’Artois

Images : le mardi 8 octobre à 16h30 à la Maison du Crieur
Histoires : le mardi 29 octobre à 19h à la Librairie La femme renard
Nuages : le dimanche 1er décembre à 11h  au théâtre Olympe de Gouges

 

 

Copyright Photo : P. Colin

Robert d'Artois, invité du festival Lettres d'automne 2022- Montauban

Café Philo #1

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Autour du thème « Images » animé par Robert d’Artois

« Des images que l’on contemple, à celles que l’on reproduit, puis celles que l’on crée ; des histoires que l’on relate, à celles que l’on  raconte, puis de  celles que l’on invente à celles qui constituent l’Histoire ; des «Nuées» d’Aristophane à «Nuages» de Django Reinhardt, des nuages qui cachent, aux nuages sur lesquels notre esprit s’évade… Les trois termes choisis par Anne-Marie Garat comme thématique de cette édition des Lettres d’Automne, renvoient, chacun avec ses résonnances, à notre manière d’être au monde,  aux relations  croisées que notre esprit entretient avec le réel… Si elles  peuvent être une des genèses de  la création littéraire… Aristote nous  rappelant que « la philosophie est née de l’étonnement», cette «entreprise» conduit à poser la question du vrai, de sa réalité.  Autrement dit : lorsque mon esprit appréhende et lit le monde, voire tente d’y trouver du rationnel dit-il la réalité du monde ou ne produit-il qu’une approche plus ou moins juste ? Pire un simulacre ? »

 

C’est autour de  cette perspective que nous aborderons successivement les trois thèmes :
Images : le mardi 8 octobre à 16h30 à la Maison du Crieur
Histoires : le mardi 29 octobre à 19h à la Librairie La femme renard
Nuages : le dimanche 1er décembre à 11h  au théâtre Olympe de Gouges

Robert d’Artois

 

Copyright Photo : P. Colin