Archives des Lettres d'automne 2020 - Page 5 sur 7 - Confluences

Passages

By | | No Comments

Avec : Léonora Miano (voix) et Francis Lassus (batterie)

« Composé au printemps 2020, pendant la période de confinement planétaire, Passages est une série d’instantanés de la vie togolaise à ce moment-là. Il s’agissait de relater les petits et grands empêchements de circuler, leur impact sur le quotidien, les stratégies mises en œuvre pour s’y adapter.

Les personnages évoluent principalement à Lomé, la capitale du pays, où j’étais moi-même confinée. Leurs photographies littéraires se succèdent, entrecoupées par des interludes qui font, quant à eux, entendre une voix plus ample, qui pourrait les contenir toutes.

Dans ces monologues, c’est la ville qui parle, le pays, l’Afrique, qui entend de loin la rumeur d’un monde déboussolé, qui s’interroge sur son monde d’après, sur les relations entre les peuples en ces temps où la vulnérabilité de tous est dévoilée et où, pourtant, certains se veulent encore les premiers.

Ces monologues constituent la version scénique de Passages, qui sera donné sous la forme d’un récital poétique. »

 

Rhapsodie des oubliés

By | | No Comments

Avec : Sofia Aouine – Modération : Gladys Marivat

« Ma rue raconte l’histoire du monde avec une odeur de poubelles. Elle s’appelle rue Léon, un nom de bon Français avec que des métèques et des visages bruns dedans. »

Abad, treize ans, vit dans le quartier de Barbès, la Goutte d’Or, Paris XVIIIe. C’est l’âge des possibles : la sève coule, le coeur est plein de ronces, les sentiments et le sexe torturent la tête. Pour arracher ses désirs au destin qu’on lui réserve, Abad devra briser les règles. À la façon d’un Antoine Doinel, qui veut réaliser ses 400 coups à lui.

Dans une langue explosive et universelle, influencée par le roman noir, la littérature naturaliste, le hip-hop et la soul music, Sofia Aouine nous conte une radioscopie sans concession mais avec tendresse, d’une génération, d’un quartier et l’odyssée de ses habitants.

 

Le Premier qui tombera

By | | No Comments

Avec : Salomé Berlemont-Gilles
Modération : Brice Torrecillas

Lorsqu’il quitte Conakry avec sa famille pour fuir Sékou Touré, Hamadi a 11 ans, des parents qui s’aiment, un père respecté qu’on appelle Le Chirurgien, une mère douce et belle de qui il est le préféré, trois frères et sœurs dont il se sent déjà responsable.
40 ans plus tard, c’est un homme rompu qui hurle sur un brancard dans un hôpital parisien, ivre pour la énième fois. Ce jour-là, ses frères et sœurs, ceux venus d’Afrique et les deux nés Français, décident de le faire interner. Hamadi n’est plus l’aîné, fierté de la lignée, mais sa honte. Que s’est-il passé entre temps ?

Dans ce puissant premier roman, Salomé Berlemont-Gilles retrace l’histoire d’un homme qui se cogne aux murs de notre société. Mais c’est aussi celle des personnages qui, autour de lui, se battent pour le sauver et s’en sortir eux-mêmes, et parfois réussissent.

 

étude du corps du célèbre modèle noir, Joseph, qu’Ingres commanda en 1836 à l’un de ses élèves, Théodore Chassériau-Musée Ingres Bourdelle - Montauban

L’art et la race

By | | No Comments

Avec : Anne Lafont et Léonora Miano
Modération : Gladys Marivat

Historienne de l’art et directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, Anne Lafont a notamment publié L’Art et la Race. L’Africain (tout) contre l’œil des Lumières (Presses du réel, 2019) qui propose une étude inédite des relations étroites et paradoxales de l’art et la race à l’époque des Lumières.

En dialogue avec Léonora Miano, elle aborde les différentes formes de représentations des Noirs dans l’art français. Cette rencontre sera notamment l’occasion d’évoquer une œuvre des collections du musée : l’étude du corps du célèbre modèle noir, Joseph, qu’Ingres commanda en 1836 à l’un de ses élèves, Théodore Chassériau.

Manifestation programmée en partenariat avec le Musée Ingres Bourdelle


Le rendez-vous des jeunes lecteurs

By | | No Comments

Avec : L’équipe jeunesse de la Mémo, la librairie Le bateau livre et Magali Attiogbé

Au cours de cette matinée autour de la littérature jeunesse, petits et grands pourront profiter des lectures et présentation de coups de cœur par l’équipe jeunesse de la Mémo, participer à la fresque « Permis de colorier » imaginée par Carole Chaix et découvrir tous les livres de la programmation jeunesse du festival sur le stand de la librairie Le bateau livre.

Et en fin de matinée, après son atelier, Magali Attiogbé viendra dédicacer ses livres.

Manifestation programmée en partenariat avec la Mémo, médiathèque de Montauban et Le bateau livre.

À vos masques !

By | | No Comments

Avec : Magali Attiogbé

L’illustratrice Magali Attiogbé propose un atelier de création de masques inspirés des masques d’Afrique noire. Réalisés en famille, ils seront accrochés au mur pour donner naissance à une œuvre collective aux « cents visages ». Une idée simple qui permet de travailler sur l’expression des sentiments. Les participants pourront s’amuser à trouver des noms aux masques avant de les exposer.

La Trace du Papillon

By | | No Comments

Textes : Mahmoud Darwich et Nadia Tueni
Avec : Camille Sabathier (voix, violon)
et Alexis Kowalczewski (percussions, clarinette basse, chalumeau)

« La poésie est transparente, elle est ce que l’écho dit à l’écho… »

La Trace du Papillon est un voyage en Orient à travers l’oeuvre des poètes arabes : Mahmoud Darwich (Palestine) et Nadia Tueni (Liban). Un violon, une clarinette basse, les percussions et la musique des mots… un écrin organique, sensible et onirique pour les épreuves d’un voyage initiatique, cet exil qui ne quitte jamais
le poète.

Manifestation programmée en partenariat avec la Communauté de commune Quercy Vert Aveyron

Je suis quelqu’un

By | | No Comments

Avec : Aminata Aidara
Modération : Gladys Marivat

Un secret hante les membres d’une famille éclatée entre la France et le Sénégal. Mais un jour de juin, le silence se rompt. Commence ainsi une quête de vérité où différentes voix se déploient. À tour de rôle, les personnages démêlent les ficelles du temps et démasquent les injustices historiques qui façonnent nos vies intimes.

Dans ce roman polyphonique on traverse alors les beaux quartiers dakarois, où des drames se consomment sans dépasser les haies des villas. On parcourt aussi les cités et les squats parisiens, pour découvrir que ce qui semble à tous la ruine d’une famille est, en réalité, sa rédemption.

les rendez vous des libraires festival lettres d'automne

Le rendez-vous des libraires #1

By | | No Comments

Un rendez-vous privilégié pour découvrir la sélection réalisée par l’équipe de La femme renard pour la librairie du festival.
L’occasion de feuilleter les livres connus et moins connus des auteurs invités mais aussi de découvrir les pépites dénichées par nos libraires autour du thème de ces Lettres d’automne.