Archives des Lettres d'automne - Page 28 sur 63 - Confluences

Visuel chansons de Mathias Énard dans le banquet annuel de la compagnie des fossoyeurs

Chansons #1 #2 #3

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Textes : Mathias Énard (Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Actes Sud, 2020)
Lectures : Nathalie Vidal, Jacques Merle, Luc Sabot

Dans son dernier livre, Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Mathias Énard exhume des trésors de culture populaire. Alors que le roman emboîte les pas d’un étudiant en anthropologie dans un village fictif au bord du Marais poitevin, l’auteur nous offre d’étonnants intermèdes en chansons.
Ce sont ces textes, aussi singuliers que familiers, que les trois comédiens vous invitent à découvrir durant tout le week-end, lors d’une lecture itinérante et en épisodes, à picorer ou à écouter en intégralité.

Visuel chansons de Mathias Énard dans le banquet annuel de la compagnie des fossoyeurs

Chansons #4

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Textes : Mathias Énard (Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Actes Sud, 2020)
Lectures : Nathalie Vidal, Jacques Merle, Luc Sabot

Dans son dernier livre, Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Mathias Énard exhume des trésors de culture populaire. Alors que le roman emboîte les pas d’un étudiant en anthropologie dans un village fictif au bord du Marais poitevin, l’auteur nous offre d’étonnants intermèdes en chansons.
Ce sont ces textes, aussi singuliers que familiers, que les trois comédiens vous invitent à découvrir durant tout le week-end, lors d’une lecture itinérante et en épisodes, à picorer ou à écouter en intégralité.

Alma, le vent se lève

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Avec : Timothée de Fombelle
Modération : Brice Torrecillas avec des collégiens de Montech

1786. Le jour où son petit frère disparaît, Alma part sur ses traces, loin de sa famille et de la vallée d’Afrique qui les protégeait du reste du monde. Au même moment, dans le port de Lisbonne, Joseph Mars se glisse clandestinement à bord d’un navire de traite, La Douce Amélie. Il est à la recherche d’un immense trésor.

Alma, le vent se lève, est le premier volet d’une magistrale trilogie sur l’esclavage et le combat de l’abolition. Pour ce roman, Timothée de Fombelle, auteur du célèbre Tobie Lolness traduit dans le monde entier, « rêvait d’aventure pure, de mystère, de souffle, de fantastique, de tout ce qui fait une saga contemporaine, mais au plus près de la réalité la plus documentée. »

Accompagnés en amont par Brice Torrecillas, par leur documentaliste et leur professeur de lettres pour s’initier à la critique littéraire, des collégiens de Montech participeront à cette rencontre.

Les mondes de Patrick Chamoiseau

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Grand entretien en visioconférence avec Patrick Chamoiseau
animé par Catherine Pont-Humbert
Lecture : Ivan Morane
Intermèdes musicaux : Mario Canonge

Penseur, poète, conteur, Patrick Chamoiseau se définit dès ses premiers récits comme un « marqueur de parole », et n’a de cesse d’inventer un langage nouveau, tissant le français et le créole, ses deux langues maternelles.

Engagé dans l’écriture comme dans le quotidien, il construit une œuvre littéraire «ouverte aux grands vents du tout-monde », l’une des plus singulière et forte qu’il nous soit donnée de lire aujourd’hui.

En compagnie de Catherine Pont-Humbert, qui avait conduit avec lui une série d’entretien pour l’émission « À voix nue » sur France Culture, il évoque son parcours littéraire et les thèmes qui traversent son œuvre. Il développe aussi pour nous le concept de Relation qu’il considère comme « le plus haut défi qui soit posé aux arts et donc à la littérature » (lire son éditorial page 35).

Compte tenu du contexte, cet entretien sera mené à distance depuis la Martinique.

Pour poursuivre le voyage dans les mondes de Patrick Chamoiseau, nous aurons également le plaisir d’entendre des extraits de ses textes mis en voix par Ivan Morane, et d’écouter le grand pianiste martiniquais Mario Canonge dont la musique mêle également plusieurs langues.

Visuel chansons de Mathias Énard dans le banquet annuel de la compagnie des fossoyeurs

Chansons #5 #6

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Textes : Mathias Énard (Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Actes Sud, 2020)
Lectures : Nathalie Vidal, Jacques Merle, Luc Sabot

Dans son dernier livre, Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Mathias Énard exhume des trésors de culture populaire. Alors que le roman emboîte les pas d’un étudiant en anthropologie dans un village fictif au bord du Marais poitevin, l’auteur nous offre d’étonnants intermèdes en chansons.
Ce sont ces textes, aussi singuliers que familiers, que les trois comédiens vous invitent à découvrir durant tout le week-end, lors d’une lecture itinérante et en épisodes, à picorer ou à écouter en intégralité.

L’apéro concert du Rio : Marynö

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La musique et le chant ont toujours accompagné la vie de Marynö, de la variété française à la musique traditionnelle antillaise, de la salsa au reggae, du funk au kompa (musique haïtienne). Autodidacte et déterminée, elle se revendique comme porte drapeau de la musique caribéenne en terre occitane.

Manifestation proposée en partenariat avec Le Rio Grande

Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs, Mathias Enard, Actes Sud, 2020

Le Banquet annuel de la confrérie des fossoyeurs

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Avec : Mathias Énard
Modération : Alexis Brocas
Lectures : Nathalie Vidal, Jacques Merle, Luc Sabot

Pour les besoins d’une thèse consacrée à « la vie à la campagne au XXIe siècle », l’apprenti ethnologue David Mazon a quitté Paris et pris ses quartiers dans un modeste village des Deux-Sèvres. Logé à la ferme, s’alimentant au Café-Épicerie-Pêche et puisant le savoir local auprès de l’aimable maire – également fossoyeur –, le nouveau venu entame un journal de terrain.
Mais il ignore quelques fantaisies de ce lieu où la Mort mène la danse. Quand elle saisit quelqu’un, c’est pour aussitôt le précipiter dans la Roue du Temps, le recycler en animal aussi bien qu’en humain, lui octroyer un destin immédiat ou dans une
époque antérieure – comme pour mieux ressusciter cette France profonde dont Mathias Énard excelle à labourer le terreau local et régional, à en fouiller les strates historiques, sans jamais perdre de vue le petit cercle de villageois qui entourent l’ethnologue et dessinent (peut-être) l’heureuse néoruralité de nos lendemains.
Mais déjà le Maire s’active à préparer le Banquet annuel de sa confrérie – gargantuesque ripaille de trois jours durant lesquels la
Mort fait trêve pour que se régalent sans scrupule les fossoyeurs – et les lecteurs – dans une fabuleuse opulence de nourriture, de libations et de langage. Car les saveurs de la langue sont l’épicentre de ce remuement des siècles et de ce roman hors normes, aussi empli de truculence qu’il est épris de culture populaire, riche de mémoire, fertile en fraternité.

Zaï Zaï Zaï Zaï

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D’après le roman graphique de Fabcaro (éditions Six Pieds sous Terre)
Création : Blutack Théâtre
Mise en scène et interprétation : Grégory Bourut

Un auteur de bande dessinée, alors qu’il fait ses courses, réalise qu’il n’a pas sa carte de fidélité sur lui. La caissière appelle le vigile, mais quand celui-ci arrive, l’auteur le menace et parvient à s’enfuir. La police est alertée, s’engage alors une traque sans merci… les médias s’emparent de l’affaire et le pays est en émoi.

L’histoire du fugitif est sur toutes les lèvres et divise la société, entre psychose et volonté d’engagement, entre compassion et idées fascisantes. Car finalement on connaît mal l’auteur de BD, il pourrait très bien constituer une menace pour l’ensemble de la société.

Un road movie haletant et jubilatoire, oscillant entre fuite en avant et recherche de liberté.

Manifestation programmée en partenariat avec Tarn-et-Garonne Arts&Culture, en écho avec l’année BD 2020, l’année nationale de la BD

Édouard Glissant, portrait d’écrivain

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Film de Guy Deslauriers (45 mn), 2013

En 1928, à la Martinique, règne une réalité coloniale fortement marquée par les vestiges de l’époque esclavagiste : exploitations, racismes, dénis de justice, analphabétisme, pauvreté…

Édouard Glissant, qui y naît cette année-là, n’a aucune chance d’échapper à un destin quasi automatique : finir sa vie dans les champs de canne à sucre au service des planteurs…

1958 : les jurés du prix Renaudot proclament le nom du nouveau lauréat. C’est le Martiniquais Édouard Glissant. La critique parisienne s’extasie sur la force littéraire de cette étrange écriture. Comment passe-t-on de l’enfer d’une plantation de cannes à sucre aux Antilles aux fastes de la littérature ?