Archives des Lettres d'automne - Page 33 sur 63 - Confluences

Awa, l’écho du désert

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Avec Céline Verdier (conte et écriture), Nicolas Lacombe (scénographie et illustrations), Auguste Harlé (musique)

C’est l’histoire d’Awa, une petite fille qui naît muette dans une famille de poètes nomades. Exclue par sa communauté, elle est élevée par un vieillard bienveillant qui lui offre un tambour. Grâce à cet instrument, Awa crée son propre langage. Sur scène, la parole, la musique et l’image en vidéoprojection se mêlent pour donner corps à l’imaginaire et aux émotions…

Manifestation programmée en coproduction avec la Médiathèque Mémo : 05 63 91 88 00

 

Dimanche des bouquinistes

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Une quinzaine de libraires du grand Sud-Ouest – réunis par Roselyne Layan de la librairie montalbanaise La Soupe aux Livres – proposeront bouquins d’occasion et livres anciens aux amateurs éclairés, futurs amateurs ou flâneurs. Des métiers associés au livre (relieur, enlumineur, dominotière) seront présentés et l’on pourra retrouver les éditions Réciproques ainsi que les livres des invités
du festival sur le stand des librairies montalbanaises.
En écho à l’exposition Photographies de famille, la Mémo-Patrimoine présentera quelques-unes de ses photographies. Produits des décennies durant par des studios ou des photographes amateurs,
portraits et photos souvenirs recèlent bien des secrets !

Une lecture par Nathalie Vidal est programmée à 11h
La plus précieuse des marchandises de Jean-Claude Grumberg (seuil, 2019)

La plus précieuse des marchandises

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Texte : Jean-Claude Grumberg (Seuil, 2019)
Lecture et adaptation : Nathalie Vidal

Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron. Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons… Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid.  Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s’abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la
guerre mondiale. La guerre mondiale, oui oui oui oui oui.

Crédit Photo : YLL

Nous nous connaissons déjà

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Une création de la Compagnie Querida
Texte : Anne-Marie Garat (Actes Sud, 2003)
Adaptation, lecture : Sylvie Maury
Création sonore : Mathieu Hornain

Le hasard d’une promenade nocturne en forêt met en présence la narratrice, en quête de mystérieuses photos anciennes, et Laura, une jeune femme inconnue et familière à la fois. De pertes en rencontres, des plages de l’Atlantique à la Toscane et Amsterdam, et jusque dans une gare abandonnée des Hautes-Pyrénées, elles affrontent leur secret commun, les trompe-l’œil de l’image et les feintes de mémoire, les horreurs du siècle et leur propre histoire de femmes.
En créant en direct des ambiances radiophoniques, des climats sonores singuliers, et en étant au cœur d’un dispositif sonore spatialisé, Sylvie Maury et Mathieu Hornain nous proposent une immersion dans un fragment de ce roman, un partage de leur expérience sensible de ce texte singulier d’Anne-Marie Garat.

Crédit Photo : Manon-Ona

Une auteure, une éditrice

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Avec Anne-Marie Garat
et Marie-Catherine Vacher

Les premiers livres d’Anne-Marie Garat ont été publiés aux éditions Flammarion par René Hesse puis au Seuil par Denis Roche. Elle rejoint les éditions Actes Sud au moment de la publication de L’amour de loin puis de son roman Les mal famées, dans les années 2000.
Aujourd’hui c’est Marie-Catherine Vacher (éditrice, entre autres de Lyonel Trouillot, Claro, Alberto Manguel, Naomi Klein, Don DeLillo, Paul Auster, Russell Banks….) qui joue pour Anne-Marie Garat ce rôle de passeur entre ses textes et ses lecteurs. Cette conversation sera l’occasion de revenir sur ce lien si particulier entre une auteure et son éditrice, sur ce parcours d’écriture et de lecture jalonné par la publication d’une quinzaine de livres.

Crédits Photos : Philippe Matsas / DR

Chambre noire

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Avec Georges Rousse et Anne-Marie Garat
Modération : Robert Pujade

« Internationalement célébrée, l’œuvre de Georges Rousse ne cesse de repousser les explorations et les frontières. Ce créateur, tout à la fois peintre, sculpteur, architecte, dessinateur, plasticien, est aussi un des photographes majeurs de notre temps. […] Face à une installation ou à une photographie de Georges Rousse, on éprouve la profondeur métaphysique de la question : Que vois-je ? » Alain Sayag

Les œuvres de Georges Rousse et d’Anne-Marie Garat sont traversées par des questionnements qui se font écho : le rapport au réel et à l’illusion, la mémoire des lieux et des hommes, l’expérience sensible, l’énigme des images et la traversée du temps. L’installation que Georges Rousse a imaginée et créée à Montauban à l’invitation d’Anne-Marie Garat en témoigne. Cette rencontre sera non seulement l’occasion d’interroger l’artiste sur son processus créatif mais aussi de revenir sur son compagnonnage artistique avec l’invitée d’honneur de ces Lettres d’Automne.

Crédit Photo: Philippe Matsas/DR

Les nuits d’Ava

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Avec Thierry Froger
Modération : Catherine Pont-Humbert

Rome, août 1958. Ava Gardner s’ennuie sur un tournage. Par une nuit arrosée, la star entraîne son chef opérateur, le timide Giuseppe Rotunno, dans une séance photo inspirée des grands nus de l’histoire de l’art. Dont un scandaleux tableau de Courbet… peint d’après photographie. Les Nuits d’Ava raconte ce moment de bascule où Ava Gardner affronte l’érosion de sa propre image en s’adonnant à toutes les dérives. Et l’obsession parfois distraite d’un certain Jacques Pierre, historien fantasque, qui s’improvise détective sur les traces des quatre clichés produits cette nuit-là.
Roman-tourbillon, enquête et rêverie, Les Nuits d’Ava orchestre une réflexion amusée et mélancolique sur notre rapport à l’image et aux icônes.

 

Romancière de l’image perdue

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Avec Hélène Gestern
Modération : Catherine Pont-Humbert

Hélène Gestern, « romancière de l’image perdue » – titre d’un article qu’Éric Loret lui avait consacré dans Le Monde des livres – a publié plusieurs livres aux éditions Arléa (Eux sur la photo, Portrait d’après blessure, L’Odeur de la forêt, L’eau qui dort…) dans lesquels s’entrelacent divers genres et styles, de la correspondance au journal en passant par la poésie et l’enquête. Les secrets de famille, le souvenir, la mémoire et notamment la mémoire particulière que fixe la photographie, sont quelques-uns des motifs qui les traversent.

Crédit Photo : Arléa

Photos de famille & Chambre de lecture

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Avec Anne-Marie Garat et Arnold Pasquier

À l’occasion du festival, la Maison du crieur accueille une exposition de photos de famille issues notamment de la collection personnelle d’Anne-Marie Garat, et une chambre de lecture, imaginée par Arnold Pasquier, dans laquelle on peut entendre la voix de l’auteure lire des extraits de son livre La première fois. Voix et images se répondent, convoquent le souvenir et la puissance imaginaire des
visages et lieux familiers.

Crédit Photo: Philippe Matsas / DR