Archives des Lettres d'automne - Page 34 sur 63 - Confluences

Place à la littérature jeunesse

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10h/13h • Ancien Collège
Espaces livres et dédicaces
Avec Nathalie Bernard, Julia Billet, Béatrice Bottet, Malika Doray
L’équipe de l’espace jeunesse de la Mémo partagera ses coups de cœur et racontera des histoires sur le thème du festival, tandis que sur le stand de la librairie Le bateau livre, les auteures présentes dédicaceront leurs ouvrages.
Entrée libre

10h/11h15 • Ancien Collège
Escape Game : Les éclaireurs dès 10 ans
Le Réseau Canopé Occitanie vous propose Les éclaireurs, un escape game, qui permet de découvrir l’histoire de façon ludique, en s’appuyant sur l’intelligence collective. Résolution d’énigmes, travail collaboratif, utilisation du numérique… Saurez-vous relever le défi ?
***COMPLET

Manifestation programmée en coproduction avec l’Atelier Canopé 82

11h30 • Ancien Collège
Vernissage et carte blanche
Vernissage de l’exposition des élèves Le festival vu par les enfants et carte blanche aux auteures présentes.
Entrée libre

15h • Médiathèque Mémo
Awa, l’écho du désert
CONTE MUSICAL ET ILLUSTRÉ – DÈS 7 ANS
Avec Céline Verdier (conte et écriture), Nicolas Lacombe (scénographie et illustrations), Auguste Harlé (musique)
C’est l’histoire d’Awa, une petite fille qui naît muette dans une famille de poètes nomades. Exclue par sa communauté, elle est élevée par un vieillard bienveillant qui lui offre un tambour. Grâce à cet instrument, Awa crée son propre langage. Sur scène, la parole, la musique et l’image en vidéoprojection se mêlent pour donner corps à l’imaginaire et aux émotions…
Gratuit sur réservation auprès de Confluences ou de la Mémo : 05 63 91 88 00
Manifestation programmée en coproduction avec la Médiathèque Mémo

Crédit photo : YLL

DADA: une exposition pour découvrir l’art

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Créée en 1991, DADA est la première revue d’art destinée à toute la famille, enfants et parents. De l’Antiquité à la création contemporaine, elle explore toutes les époques. L’une de ses spécificités ? Chaque rubrique s’ouvre sur les dessins d’un illustrateur invité pour l’occasion : il ou elle s’approprie le sujet de la revue et en donne sa vision… en images ! Vous allez découvrir l’histoire de l’art à travers 30 illustrations. Prêts ? C’est parti…

Exposition proposée par l’Atelier Canopé Montauban. Le Réseau Canopé, opérateur public présent sur l’ensemble du territoire s’investit au quotidien auprès des acteurs de l’éducation et met son expertise au service de ceux qui œuvrent chaque jour pour la réussite de tous les élèves.

Du lundi au jeudi : 8h30/17h30
Vendredi 8h30/12h

Crédit Photo : DADA

Le festival vu par les enfants

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Créations collectives des élèves participant à Lettres d’Automne

Chaque année, les jeunes festivaliers et leurs enseignants rivalisent d’imagination et de créativité pour notre plus grand plaisir !
Les établissements scolaires inscrits au festival pour une rencontre, un atelier, une lecture et/ou un spectacle participent à l’exposition en produisant une œuvre une réalisation écrite ou plastique (dessin, peinture, sculpture, enregistrement sonore ou vidéo, etc.) qui est le reflet du travail de préparation en classe.

Une version numérique est présentée sur notre site internet : www.confluences.org

Du lundi au vendredi : 9h/18h
Samedi : 9h/12h30 – 13h30/18h

Crédit Photo: YLL

 

Photos de famille

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Collection personnelle d’Anne-Marie Garat et fonds du Pôle Mémoire

« Tout un chacun a au moins une fois feuilleté ce livre, consulté ses pages familières : l’album de famille. Vieilles photos, classées et légendées, ou jetées en vrac dans les tiroirs, les boîtes en carton, images de rien vouées à la conservation dévote, ou à l’abandon, l’oubli… (…) La photo de famille obéit à la mémoire de soi et des siens, interroge l’autobiographie. Elle convoque l’origine, la filiation, l’appartenance et l’identité. Hantée par le secret, l’absence et la présence – leur puissance imaginaire –, elle établit un des liens les plus intenses avec l’histoire privée et l’histoire collective, dont le souvenir mué en fiction se construit à travers ces images, investies du pouvoir d’invoquer les fantômes. De l’argentique au numérique, une mutation profonde s’opère, transformant notre rapport à cette archive et lieu de mémoire ; occasion d’interroger les nouvelles images de l’album de famille… » Anne-Marie Garat
Cette exposition réunit non seulement des photos de famille collectées par Anne-Marie Garat mais aussi des photos issues des fonds du Pôle Mémoire.

Vous êtes invités vous aussi à contribuer
à cet album de famille imaginaire en apportant vos propres photos ! Vous pouvez participer dès à présent, en complétant et en retournant ce formulaire.


Informations pour participer
au 05 63 63 57 62 ou sur confluences.org

Photo : Fonds personnel d’Anne-Marie Garat

La première fois

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Texte, adaptation et lecture : Anne-Marie Garat (Actes Sud, 2013)
Montage et conception : Arnold Pasquier

« Anne-Marie Garat saisit l’occasion de donner à entendre un de ses textes courts, ceux dont elle a le secret, un de ces voyages qui font le tour d’une chambre de souvenir, d’une peinture siennoise, d’un panorama monumental. Ici, il s’agit d’évoquer « les Calinottes », une maison de famille occupée pendant plusieurs générations, vendue et perdue, où l’auteur, enfant, adulte a vécu. Le texte, la voix d’Anne-Marie Garat refait le tour du propriétaire, retrouve par la langue les matières et les odeurs. Les formes se précisent, les objets surgissent, sortent de l’ombre pour retrouver une place, une présence. Et les corps, dans leurs imprécisions désirées jouent des coudes avec certains effluves poursuivis : savons et onguents, soupes et roses. C’est toute une chimie de la mémoire qui est ici convoquée, bouillonnement d’arômes qui font apparaitre au sens photographique cette maison et ses fantômes. La langue écrite, ici lue, est encore le moyen terrible et gracieux de faire advenir le monde enfui. Nous vous invitons dans cette chambre, à l’écoute des bruits singuliers d’une banale et fantastique maison de famille. » Arnold Pasquier

Photos : Fonds personnel d’Anne-Marie Garat

La chambre noire d’Anne-Marie Garat

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Installation originale de Georges Rousse ouverte durant les heures d’ouverture du Théâtre Olympe de Gouges (entrée libre)

Georges Rousse est assurément photographe, mais il est aussi, tout autant, peintre, sculpteur, architecte dans le même rapport avec les espaces réels qu’un peintre avec la toile, un sculpteur avec la matière, ou un architecte face à ses plans.
Anamorphoses, trompe-l’œil, constructions volumétriques, jeux d’écriture, géométries dans l’espace… il investit des lieux pour les transformer en espace pictural et y construire une œuvre éphémère, unique, que seule la photographie restitue.

Invité par Anne-Marie Garat, il fait naître d’un enchevêtrement de mots extraits de son roman Chambre noire une anamorphose où réel et virtuel s’adonnent à un échange concertant.Installation réalisée avec le soutien technique des services de la Ville de Montauban et d’étudiants de l’ISCID.
> Rencontre avec Georges Rousse et Anne-Marie Garat le dimanche 24 novembre à 14h30

Crédit Photo : Georges Rousse / DR


Le bouton de nacre

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Film de Patricio Guzmán, 2015
Présenté par Anne-Marie Garat

Le bouton de nacre est une histoire sur l’eau, le Cosmos et nous. Elle part de deux mystérieux boutons découverts au fond de l’Océan Pacifique, près des côtes chiliennes aux paysages surnaturels de volcans, de montagnes et de glaciers. A travers leur histoire, nous entendons la parole des indigènes de Patagonie, celle des premiers navigateurs anglais et celle des prisonniers politiques. Certains disent que l’eau a une mémoire. Ce film montre qu’elle a aussi une voix.

Deuxième opus d’un triptyque que Patricio Guzmán vient de clore avec Nostalgie de la lumière (voir page 19), Le bouton de nacre est un film d’une beauté et d’une puissance rare, qui nous fait voyager entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, entre la permanence des éléments et la fragilité humaine.

Robert d'Artois, invité du festival Lettres d'automne 2022- Montauban

Café Philo #3

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Autour du thème « Nuages » animé par Robert d’Artois

« Des images que l’on contemple, à celles que l’on reproduit, puis celles que l’on crée ; des histoires que l’on relate, à celles que l’on  raconte, puis de  celles que l’on invente à celles qui constituent l’Histoire ; des « Nuées » d’Aristophane à « Nuages » de Django Reinhardt, des nuages qui cachent, aux nuages sur lesquels notre esprit s’évade… Les trois termes choisis par Anne-Marie Garat comme thématique de cette édition des Lettres d’Automne, renvoient, chacun avec ses résonnances, à notre manière d’être au monde,  aux relations  croisées que notre esprit entretient avec le réel… Si elles  peuvent être une des genèses de  la création littéraire… Aristote nous  rappelant que « la philosophie est née de l’étonnement», cette «entreprise» conduit à poser la question du vrai, de sa réalité.  Autrement dit : lorsque mon esprit appréhende et lit le monde, voire tente d’y trouver du rationnel dit-il la réalité du monde ou ne produit-il qu’une approche plus ou moins juste ? Pire un simulacre ? »

 

C’est autour de  cette perspective que nous aborderons successivement les trois thèmes :
Images : le mardi 8 octobre à 16h30 à la Maison du Crieur
Histoires : le mardi 29 octobre à 19h à la Librairie La femme renard
Nuages : le dimanche 1er décembre à 11h  au théâtre Olympe de Gouges

Robert d’Artois

 

Copyright Photo : P. Colin

La nuit atlantique + clôture

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Texte inédit lu par Anne-Marie Garat

« Il y a des endroits où nous revenons sans savoir ce que nous y cherchons : que s’y est-il passé, que nous y est-il arrivé ? Il y a une maison sur la côte du sud-ouest atlantique, une vieille villa qui appartenait jadis à Mme Dhal, – elle est imaginaire mais je sais où elle se trouve, plantée seulette en haut de la dune à l’écart du village. Pas très confortable, mais on peut y squatter quelques jours ; disons le temps d’un roman. De préférence en automne : la plage est vide des gens de l’été, le vent et l’océan font un boucan du diable jusque dans la forêt, surtout la nuit ; qui tombe tôt en cette  saison. Les blockhaus de guerre sont en sentinelle d’un passé qui s’est mal passé, un petit sabot de bois traîne peut-être dans le sable les soirs de grandes marées – est-ce un rêve ? Ou un conte, terrible comme tous les contes. Mieux vaudrait mettre cette maison en vente, l’expédier une fois pour toutes aux encombrants de mémoire. Mais voilà que, quand on s’y croyait seule, des gens rappliquent. Ils n’étaient pas prévus au programme, pas plus que les fantômes. Comme c’est étrange, quel hasard, et quelle coïncidence : voilà que tout se détraque, ou que tout se raccorde de manière inopinée. De quoi tomber sur la plage de tout son haut, jambes coupées. De quoi mettre sa voiture dans un fossé, s’allonger sur un lit de fougères avec un inconnu, fuir la vague démente d’une tempête en pleine nuit atlantique, et réécrire l’histoire. » Anne-Marie Garat

La fanfare OMEGA clôture en musique de cette 29e édition de Lettres d’Automne !
À travers un répertoire de musiques traditionnelles klezmers, tziganes, et de compositions puissantes et déjantées, ce groupe de musiciens s’est donné pour mission d’entrainer le public dans la frénésie de ses rythmes hypnotiques. Leurs morceaux et envolées improvisées incitent à la danse et à la fête !