Archives des Lettres d'automne - Page 35 sur 63 - Confluences
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Lecture : Jacques Merle et Nathalie Vidal
Intermèdes gourmands : La Coulée Douce
Jacques Merle et Nathalie Vidal vous invitent à leur table pour partager un repas insolite. Au menu, des lectures de textes d’Anne-Marie Garat mais aussi de nombreux auteurs qui ont convoqué les plaisirs de la cuisine dans leurs pages. Entre la découverte des tours de mains culinaires d’un cuisinier hongrois et la saveur retrouvée d’une célèbre madeleine, les convives de cette soirée se régaleront également des préparations de La coulée Douce.
Tarifs repas compris – Jauge limitée
Crédits photos : YLL
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De et par Raphaële Frier (éd. Le poisson soluble, 2018) et le duo AiméeLesPierres
Projection des dessins de Julien Martinière
Blaise se réveille un matin, après une nuit de rêves sans doute agités. En enfilant sa première pantoufle, il comprend qu’une chose bizarre vient de lui arriver… Ses pieds se sont changés en pattes d’ours ! Et chaque jour, la fourrure gagne du terrain. Malgré cette bien étrange métamorphose, Blaise continue à se rendre à son bureau, il fait face aux tracas de plus en plus pesants, jusqu’au grand changement !
Grâce au duo AiméeLesPierres (guitare et voix), le texte de Raphaële Frier rencontre l’instrument et le chant pour proposer une nouvelle vision de cette étonnante et savoureuse histoire.
Cet après-midi sera également l’occasion de découvrir les réalisations des participants aux ateliers proposés au Centre Social et de partager un goûter en toute convivialité.
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De et par Régis Lejonc et Franck Prévot (éditions Hong Feï, 2018)
Un roi tyrannique père de trois garçons dont les infirmités respectives (sourd, aveugle et muet) symbolisent les fautes de leur père à l’égard de son peuple, est chassé de son trône. Seul, son deuxième fils, Oddvin, échappe au chaos. Aveugle, guidé par son renne Pernelius, il entame un voyage sylvestre vers le grand nord. Il y rencontre tour à tour une hermine, une chouette, un renard, un loup et un ours blancs. Humble, Oddvin sait recevoir d’eux de précieux présents. Le cœur éclairé, son retour dans le royaume perdu est possible…
Avec ce conte merveilleux de facture classique, qui conduit un héros aveugle à la lumière par la voie de l’expérience sensible d’un monde primordial, inaltéré, immaculé et habité d’animaux totémiques, Franck Prévot invite le lecteur à un regard lucide, gage de toute vie véritable. Pour son illustration, Régis Lejonc est ramené par ce texte vers des émotions graphiques de son enfance, notamment celles que lui procura sa découverte des images d’Ivan Bilibine (illustrateur russe du tournant des XIXe et XXe siècles). Son dessin élégant, cerné d’un trait fin, renouvelle une image classique à forte valeur ornementale autant que symbolique où il fait jouer des effets de cloisonnement, de foisonnement, de couleurs.
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Texte : Jean-Claude Grumberg (Seuil, 2019)
Lecture et adaptation : Nathalie Vidal
Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron. Non non non non, rassurez-vous, ce n’est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons… Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid. Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s’abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la guerre mondiale.
La guerre mondiale, oui oui oui oui oui.
Crédit Photo : YLL
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Lecture de et par : Chloé Delaume (Seuil, 2019)
Suivie d’une rencontre avec Chloé Delaume et Anne-Marie Garat
Modération : Catherine Pont-Humbert
« Ceci est une adresse. Aux femmes en général, autant qu’à leurs alliés. Je vous écris d’où je peux. Le privé est politique, l’intime littérature. »
En France, la quatrième vague féministe a fait son entrée : non plus des militantes, mais des femmes ordinaires, qui remettent en cause les us et les coutumes du pays de la gaudriole, où une femme sur dix est violée au cours de sa vie, et où tous les trois jours une femme est assassinée par son conjoint. Dans ce court texte incisif qui prône la sororité comme outil de puissance virale, Chloé Delaume aborde la question du renouvellement du féminisme, de l’extinction en cours du patriarcat, de ce qu’il se passe, et peut se passer, depuis le mouvement #metoo.
Après la lecture d’un extrait de son texte Mes bien chères sœurs, Chloé Delaume dialoguera avec Anne-Marie Garat autour de la question du féminin en littérature.
Crédit photo: Hermance Triay
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Documentaire de Michel Viotte, 52 mn
Coproduction France 3 PACA / Ma Drogue à Moi / Museum TV
Ce film propose une immersion au cœur de l’univers de Jacques Ferrandez et de sa nouvelle création : l’adaptation en bande dessinée du roman de Jean Giono paru en 1934, Le Chant du monde. Au fil des tournages et grâce à la complicité de l’artiste, le réalisateur Michel Viotte a suivi toutes les étapes de l’élaboration de la BD : recherches historiques, croquis préliminaires, premier story-board, études de personnages, crayonné des planches, encrage, mise en couleurs au pinceau…
À la croisée des chemins entre bande dessinée, carnet de voyage et roman graphique, le spectateur mesure ainsi comment s’opère chacun des choix artistiques, tout en s’ouvrant à la biographie d’un auteur majeur.
La projection sera suivie d’une séance de dédicaces avec Jacques Ferrandez.
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19h30
Ce que Giono m’a fait
RENCONTRE
Avec Anne-Marie Garat et Jacques Ferrandez
Jean Giono est l’un des écrivains qui ont compté de façon singulière dans le parcours de lecture et d’écriture d’Anne- Marie Garat.
Elle évoquera ce compagnonnage et les titres de l’auteur qui l’ont particulièrement marquée puis échangera avec Jacques Ferrandez (grand nom de la bande dessinée à qui l’on doit les Carnets d’Orient mais aussi plusieurs très belles adaptations d’Albert Camus) qui vient de se confronter à l’univers de Jean Giono en adaptant Le Chant du Monde. La soirée se poursuivra par un film adapté d’un roman de Jean Giono, choisi et présenté par Anne-Marie Garat.
20h30
Pause gourmande
21h
Les âmes fortes
CINÉMA
Film de Raoul Ruiz (2001)
Avec Laetitia Casta, Frédéric Diefenthal, Arielle Dombasle, John Malkovich
Haute Provence, 1945 : toute une nuit durant, un groupe de femmes évoque avec Thérèse, la plus âgée d’entre elles, le destin ambigu de celle-ci.
Drôme, 1882. Thérèse a vingt-deux ans. Elle fuit la campagne avec son fiancé Firmin,pour s’installer à Châtillon. Elle remarque bientôt la femme la plus élégante de la ville, madame Numance, dont la générosité est sans limite. Un lien de fascination mutuelle extrêmement puissant se tisse entre ces deux âmes fortes. Mais Firmin va s’interposer dans cette relation et troubler le jeu… Dès lors, Thérèse ne sera plus jamais la même.
« Raoul Ruiz livre une très belle lecture personnelle du roman de Jean Giono, avec des personnages fascinants de mystère. » Les Inrockuptibles
Copyright Photos : P. Matsas/DR/DR