Archives des Lettres d'automne - Page 5 sur 58 - Confluences

Un monde à portée de main

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Lecture musicale : Nathalie Vidal et Alexis Kowalczewski 
Rencontre : Maylis de Kerangal et Yann Potin 
Roman de formation, Un monde à portée de main emboîte le pas de Paula Karst depuis l’Institut supérieur de la peinture à Bruxelles où elle découvre l’art du trompe-l’oeil jusqu’au chantier du fac-similé de la grotte de Lascaux, en passant par les studios romains de Cinecittà. Si le livre porte une réflexion sur ce que sont la fiction et l’illusion, il est né d’un désir d’écrire sur la préhistoire et l’art pariétal.
En première partie de soirée, Nathalie Vidal et Alexis Kowalczewski, musicien qui entretient lui aussi un rapport singulier aux paysages préhistoriques, nous donnent à entendre un extrait du roman où l’on retrouve Paula à Lascaux.
« Depuis longtemps la Préhistoire me passionne dans son rapport au récit : elle suppose un temps d’avant l’écriture, un temps où la littérature se donnait comme récit oral. […] Si la Préhistoire est un matériau très fort, c’est aussi parce qu’elle est le grand lieu d’une disparition où le monde advient sous forme de trace, infime, souvent indéchiffrable. » écrivait Maylis de Kerangal dans un entretien pour Diacritik.
Pour poursuivre la réflexion, elle invite Yann Potin, historien et archiviste-paléographe.

Nathalie Vidal ©Roumagnac

Alexis Kowalczewski©LeRioGrande

Maylis de Kerangal ©Francesca Mantovani Gallimard

Yann Potin ©DR

Chant balnéaire

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Avec Oliver Rohe – Modération : Élodie Karaki 

Oliver Rohe est né à Beyrouth, d’un père allemand et d’une mère libanaise. Il est membre fondateur du collectif et des éditions Inculte. Ses derniers livres parus étaient collectifs : À fendre le coeur le plus dur, avec Jérôme Ferrari et Boulevard de Yougoslavie, avec Arno Bertina et Mathieu Larnaudie (Inculte, 2015 et 2021).
 Nous le retrouvons enfin – certains lecteurs n’étaient pas sans l’attendre – éminemment singulier, avec Chant Balnéaire, paru cette année aux éditions Allia.
Ce récit ressaisit au présent, dans une langue poétique impressionnante, l’expérience de la guerre civile libanaise, matériau déjà présent mais autrement dans les obliques et les silences de ses livres précédents (Défaut d’origine et Terrain vague en 2003 et 2005, chez Allia et Un peuple en petit en 2009, chez Gallimard).
Cet entretien est l’occasion de revenir sur la trajectoire d’une oeuvre dont la langue ne s’est jamais aussi intensément déployée.

©Wiktoria Bosc

Écrire les marges

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Grégory Le Floch et Joy Sorman – Modération : Brice Torrecillas

Joy Sorman est l’autrice d’une quinzaine de textes à la lisière du document et de la fiction.
Ses livres – citons Paris Gare du Nord, Comme une bête, La Peau de l’ours ou encore À la folie – défrichent des lieux ou des enjeux qui sont souvent mis de côté : cultures populaires, façons d’habiter la ville, frontières entre l’humanité et la bestialité, immersion dans un hôpital psychiatrique …
Auteur de trois romans et d’un essai littéraire, Grégory Le Floch ouvre Gloria, Gloria par cette citation de René Crevel : « Et comment ne point déplorer son penchant pour le bizarre ? » Une question qu’il adresse au lecteur autant qu’à lui-même, tant il s’attache à des personnages déroutants qui interrogent notre rapport à l’altérité.
Comment l’écriture leur permet-elle d’explorer ces marges ?

Gégory Le Floch ©Christophe Idéal

Joy Sorman ©Pascal Ito

L’île au trésor

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Cie 9Thermidor 
D’après le roman de R.L. Stevenson 
Mise en scène : Stéphane Boireau et Ophélie Kern 
Conception, scénographie, jeu : Stéphane Boireau 
Adaptation texte, mise en scène et création lumière : Ophélie Kern 
Composition, interprétation musicale, regard : Pierre Burette 
Le petit Jim Hawkins, qui mène une vie tranquille en aidant sa mère au service à l’auberge de l’Amiral Benbow, se retrouve par une série d’aventures en possession d’une mystérieuse carte au trésor. Aidé par ses amis, le docteur Livesey et le Comte Trelawney, il embarque à bord de l’Hispañola, à la recherche de l’île au trésor. Mais l’équipage se révèle être en réalité une bande de pirates menée par John Silver… Jim et ses amis réussiront-ils à échapper aux pirates, à trouver le trésor et à rentrer sains et saufs en Angleterre ?
Cette adaptation pour théâtre d’objets et violoncelle nous propose de redécouvrir le chef-d’oeuvre de Stevenson, dans toutes ses dimensions épiques, comiques et poétiques.
Une histoire pleine d’aventures et de dangers !
Manifestation programmée en partenariat avec la Communauté de communes du Pays de Lafrançaise

Covoiturage : retrouvez l’évènement sur Mobicoop.fr

©Philippe Rappenau

Réparer les vivants

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Compagnie Les choses de la vie

D’après le roman de Maylis de Kerangal (Verticales, 2014) 
Comédien : Thomas Germaine – Adaptation et mise en scène : Emmanuel Noblet avec la collaboration de Benjamin Guillard 
Coproduction : Compagnie Les Choses de la vie, Centre Dramatique de Normandie Rouen, Théâtre Montansier de Versailles
Avec le soutien du Centre Dramatique Régional de Vire, d’ODIA Normandie, et de La Compagnie Comédiamuse – Espace Rotonde 

Réparer les vivants est l’histoire d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, le texte tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d’accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l’amour.
Emmanuel Noblet (qui avait magnifiquement adapté Boussole de Mathias Énard lors des Lettres d’automne 2021), nous livre son adaptation théâtrale du roman de Maylis de Kerangal.
Dans une mise en scène épurée et avec une élégante sobriété, Thomas Germaine réussit le pari délicat d’incarner, seul en scène, tous les personnages de l’histoire.
Emmanuel Noblet, metteur en scène, avait présenté ce spectacle au Off d’Avignon et reçu le Molières du « seul-en-scène » en 2017.
Manifestation programmée en partenariat avec Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées.

©DR

Absolutely nothing : Histoires et disparitions dans les déserts américains

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Avec Giorgio Vasta – Modération : Élodie Karaki . 

Un cimetière d’avions en plein Arizona, une virée en barque parmi les alligators, une visite dans les mines de Tombstone, les villes fantômes et les maisons calcinées, la menace à tout instant d’une famille d’anthropophages… mais surtout, pour Giorgio, Silva et Ramak, les trois personnages cocasses et attachants de ce récit de voyage, partout l’épreuve du vide : absolutely nothing. Voyager non pour consommer et dévorer, mais pour être dévoré et se consumer.
Absolutely Nothing est un voyage au bout du voyage, porté par la langue précise et puissante de Giorgio Vasta et les photographies en couleurs de Ramak Fazel, pour dire l’absence et l’abandon, le désastre et la cendre : la décharge du temps.
Cette rencontre est proposée en partenariat avec le festival Lettres du Monde à Bordeaux auquel Giorgio Vasta participera également.

©Ulf Andersen

La littérature mène l’enquête

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Avec Laurent Demanze, Hélène Gaudy, Maylis de Kerangal et Joy Sorman. 

Dans son essai Un nouvel âge de l’enquête (Corti, 2019), Laurent Demanze se penche sur la façon dont les écrivains contemporains, plus d’un siècle après Zola, recourent massivement à la forme de l’enquête, proposant des formes à la croisée du reportage, des sciences sociales et du roman noir.
Les livres d’Hélène Gaudy, de Maylis de Kerangal et de Joy Sorman ont en partage ce goût de l’immersion et de l’observation. Souvent très documentés, ils défrichent des lieux et des espaces, mènent l’enquête sans rien céder à la création littéraire.
S’étonner, explorer, collecter, restituer, poursuivre, suspendre : les quatre auteurs partagent leurs réflexions et approches autour de ces pratiques et expérimentations qui dessinent le cheminement de l’enquête.

Laurent Demanze ©DR
Hélène Gaudy ©Brigitte Blaquart
Maylis de Kerangal © Francesca Mantovani Gallimard
Joy Sorman ©Pascal Ito

 

Jefferson et Cie

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Avec Jean-Claude Mourlevat – Modération : Brice Torrecillas et des élèves du collège de Montech. 

Auteur de nombreux romans plébiscités par les lecteurs et les prix littéraires, parmi lesquels L’enfant océan, La rivière à l’envers ou encore Le combat d’hiver, Jean-Claude Mourlevat a reçu en 2021 le Prix Astrid Lindgren (considéré comme un Prix Nobel de la littérature jeunesse) pour l’ensemble de son oeuvre. Il publie cet automne le troisième volume des aventures de Jefferson, l’un de ses personnages les plus attachants.
Cette rencontre sera l’occasion de découvrir ce roman et de revenir sur le parcours de Jean-Claude Mourlevat.
Accompagnés en amont par Brice Torrecillas, par leur documentaliste et leur professeur de lettres pour s’initier à la critique littéraire, des collégiens de Montech participeront à l’animation de l’échange.

Manifestation proposée en partenariat avec La Mémo, médiathèque de Montauban

©YLL

Vernissage et rencontre avec Tom Haugomat

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Avec Tom Haugomat

 

Tom Haugomat, illustrateur, officie pêle-mêle dans la presse et l’édition jeunesse, tout en continuant de réaliser des films d’animation. Aux éditions Thierry Magnier, il a notamment publié À travers, un livre graphique à la beauté éblouissante, ainsi que l’album Hors-Pistes pour lequel Maylis de Kerangal a écrit un texte et dont les illustrations originales sont exposées à la Maison du crieur. Il revient sur la façon dont ce livre, qui nous entraîne au coeur des paysages de montagne, est né, évoque son univers et la façon dont il met le monde en images.
Et à 11h44, ne manquez pas « la criée » du samedi !

Exposition Hors-pistes du 18 novembre au 2 décembre 2023

Tom Haugomat © Domestika

Cet évènement est complet. Nous ne prenons plus de réservations.
Cependant, cet évènement étant gratuit, il arrive que des personnes ayant réservé ne se présentent pas.
Si vous le souhaitez, vous pouvez venir le jour même et nous vous inviterons à occuper les places libres au démarrage de l’évènement.
Merci de votre compréhension,
L’équipe du festival

Rouge

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avec Maylis de Kerangal
Texte : Un archipel, Presses de l’Université de Montréal, 2023

À l’occasion d’un prix littéraire canadien qui lui a été attribué, Maylis de Kerangal a été invitée à composer un recueil de textes qui réunit fictions, essais et récits : Un archipel est paru en ce début d’année.
En ouverture de ce livre, une novella jusqu’alors inédite, Rouge, lui donne l’occasion de « redire [sa] confiance dans la fiction ».
La narratrice y déploie un souvenir, une expérience personnelle vécue à la fin des années 1980 d’un dimanche où elle a été embauchée comme hôtesse à l’hippodrome de Longchamp.

Extra Voyage #1
Les voyages extra(ordinaire)s sont une invitation au voyage les yeux grands ouverts ! Des séances d’improvisation théâtrale, menées à partir des carnets de voyages imaginaires réalisés lors d’ateliers. Venez descendre des fleuves impassibles…
Rendez-vous avant le spectacle à 20h30 à l’entrée du théâtre pour une performance de la Cie Groenland Paradise

Maylis de Kerangal © Francesca Mantovani