Archives des Lettres d'automne - Page 6 sur 63 - Confluences

Nos Rêvoltes

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Cie Les Petites Gens
La représentation sera suivie d’un bord de scène avec Simon Grangeat

Il y a des enfances qui durent longtemps. Il y en a d’autres qui s’achèvent avant l’heure. Joseph a douze ans, lorsque la police vient le chercher chez sa mère pour l’emmener dans un foyer. Le monde lui est devenu tout à coup étranger. Dès son arrivée, il fait la connaissance de Nour, jeune fille extravertie qui connaît les lieux comme sa poche et le prend sous son aile. Les journées passent, les nuits sont peuplées d’angoisses, de cauchemars, de slam mais aussi d’étoiles… La possibilité d’un demain, à portée de la Grande Ourse ?

Manifestation programmée par Tarn-et-Garonne Arts & Culture dans le cadre de la Saison culturelle La Talveraie, en partenariat avec le festival.
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La langue bien pendue

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Club de lecteurs de la médiathèque Memo
Lecteurs assidus d’auteurs confirmés, dénicheurs de nouveaux talents, la Mémo vous invite chaque mois à défendre vos coups de cœur ou simplement à écouter et collecter des idées de lectures. Le rendez-vous de novembre est consacré aux auteurs invités du festival Lettres d’automne. Venez découvrir leurs livres avant de les rencontrer !

Rendez-vous proposé par la Mémo, médiathèque de Montauban
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Dans les coulisses du festival

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Présentation des autrices et auteurs invités
Avant que les pages des Lettres d’automne ne s’ouvrent pleinement, retrouvez les équipes de Confluences, de la librairie Livres & Cie et de la médiathèque de Caussade pour découvrir leurs coups de cœur parmi les livres des autrices et auteurs invités. Laissez-vous tenter par quelques découvertes littéraires et n’hésitez pas à prendre la parole pour présenter à votre tour un livre ou un écrivain qui vous inspire. Un rendez-vous convivial pour échanger, s’inspirer et préparer ensemble le festival ! cœur parmi les livres des autrices et auteurs invités. Laissez-vous tenter par quelques découvertes littéraires et n’hésitez pas à prendre la parole pour présenter à votre tour un livre ou un écrivain qui vous inspire. Un rendez-vous convivial pour échanger, s’inspirer et préparer ensemble le festival !

Manifestation proposée avec la Communauté de Communes Quercy Caussadais, la médiathèque de Caussade et la librairie Livres & Cie
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Le festival en vitrine

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Vitrines calligraphiées par La Grande Mag

L’apparition dans les rues des mots des invités de Lettres d’automne est désormais un rendez-vous attendu !
Au détour des rues, laissez-vous sur- prendre par des phrases extraites des livres des auteurs et autrices invités.
Après Henri Mérou, peintre en lettres qui a longtemps habillé les vitrines des commerçants et de certains lieux publics de la ville, c’est La Grande Mag, artiste montalbanaise, qui investit l’espace urbain.

En partenariat avec les commerçants et l’Office de Tourisme du Grand Montauban

 

Ma nuit au musée à la Cave Po’

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[CREATION] avec Nathalie Vidal et Micheline Sarto

La collection « Ma nuit au musée », publiée par les éditions Stock, propose à des écrivains de passer une nuit dans le musée de leur choix. De ces nuits naissent des textes surprenants, poétiques et passionnants qui permettent des explorations sur des territoires différents, des réflexions philosophiques, esthétiques, sociologiques, de la pure création littéraire.
Cette lecture est une invitation à arpenter plusieurs textes de la collection – notamment ceux d’Ananda Devi, Lola Lafon et Leïla Slimani – qui, chacun à leur manière, interrogent le rapport à la création. Elle s’inscrit dans le cycle de lectures “Les rugissantes” proposées tous les mardis à la Cave Po’.

Manifestation proposée avec la Cave Poésie
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Invités d’honneur 2024

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Lettres d'automne #34

Du 18 novembre au 1er décembre 2024

Invités d’honneur : Jakuta Alikavazovic et Sylvain Prudhomme

Lettres d’automne 2024

Jakuta Alikavazovic

Née à Paris d’un père monténégrin et d’une mère bosnienne, Jakuta Alikavazovic publie en 2006 un recueil de nouvelles : Histoires contre nature (L’Olivier), puis l’année suivante Corps volatils, couronné par le prix Goncourt du premier roman.
Suivront plusieurs romans, toujours aux éditions de L’Olivier, parmi lesquels Le Londres-Louxor, La Blonde et le Bunker et L’Avancée de la nuit, chassé-croisé amoureux en proie aux traumatismes de la guerre en Bosnie, qui est élu « révélation française de l’année » par le magazine Lire.
En 2021, elle obtient le Prix Médicis essai pour le récit Comme un ciel en nous paru dans la collection « Ma nuit au musée » des éditions Stock.
Agrégée d’anglais, Jakuta Alikavazovic se consacre également à la traduction d’essais et de romans (dont Milkman d’Anna Burns et Beloved de Toni Morrison) et elle est chroniqueuse pour le journal Libération depuis 2019. En 2024, elle est titulaire de la chaire d’écrivain en résidence de Sciences Po.

« La langue que j’écris est une langue qui ne m’a été ni donnée, ni transmise. D’une façon très profonde, singulière, je ne la dois à personne – pas à des gens de chair et de sang, je veux dire ; pas à des bras, pas à des corps aimants.
Alors qu’elle est tout pour moi aujourd’hui, alors qu’elle est mes yeux, ma voix, je n’ai à elle aucune familiarité. Pour le dire autrement : en français j’ai été élevée par les livres comme d’autres enfants, en d’autres temps et en d’autres lieux, ont été élevés par des loups. »
Propos inaugural, chaire d’écrivain en résidence de Sciences Po, 2024

Bibliographie (extraits)

Faites un vœu, L’Olivier, 2022
Comme un ciel en nous
, Stock, 2021
L’avancée de la nuit, éditions de l’Olivier, 2017
La Blonde et le Bunker, éditions de l’Olivier, 2012
Le Londres-Louxor, éditions de l’Olivier, 2010
Roméo y Julieta (un cratère), éditions de l’atelier In8, 2008
Corps volatils, éditions de l’Olivier, 2007
Histoires contre nature, éditions de l’Olivier, 2006

Littérature jeunesse

Irina vs Irina, L’École des loisirs, 2012
Holmes et moi, L’École des loisirs, 2004
Leçon d’équilibriste n°1, L’École des loisirs, 2004

Prix littéraires

2007 : Bourse d’écrivain de la Fondation Lagardère pour Histoire contre nature
2007 : Prix Goncourt du premier roman pour Corps Volatils
2012 : Prix Wepler mention spéciale du jury pour La Blonde et le Bunker
2017 : Prix Zorba et Prix Castel pour L’avancée de la nuit
2017 : Révélation française de l’année pour le magazine Lire
2021 : Prix Médicis essai  pour Comme un ciel en nous

Sylvain Prudhomme

Sylvain Prudhomme a passé son enfance à l’étranger (Cameroun, Burundi, Niger, Ile Maurice) avant de venir étudier les lettres à Paris. De 2009 à 2012, il dirige l’Alliance franco- sénégalaise de Ziguinchor, en Casamance.
Il a été l’un des membres fondateurs de la revue Geste et a collaboré au journal Le Tigre, pour lequel il a notamment écrit deux feuilletons : Africaine Queen (2010), sur les salons de coiffure du quartier Château d’Eau, à Paris, et La vie dans les arbres (2011), sur les habitants des forêts de l’Ariège
Il a également traduit l’essai Décoloniser l’esprit, de l’écrivain kényan Ngugi wa Thiong’o (La Fabrique, 2011).
Auteur de romans, reportages et chroniques, Sylvain Prudhomme a publié une dizaine de livres salués par la critique et traduits à l’étranger, parmi lesquels Là, avait dit Bahi (L’Arbalète, prix Louis-Guilloux 2012), Les Grands (révélation française 2014 du magazine Lire), Par les routes (L’Arbalète, prix Femina 2019), Les Orages (L’Arbalète 2021) et L’enfant dans le taxi (Minuit, 2023).

« Celui ou celle qui écrit pourrait se contenter de vivre. Mais non, il ou elle éprouve le besoin de reprendre la vie, de patiemment la recréer dans l’ordre des mots, de se la rendre mieux intelligible en la triturant, la recomposant, la corrigeant, la malaxant. Dans mon cas c’est très net. Je vois bien que j’aime ce travail de déplacements, de décalages permanents, en bâtard, un pied dans le réel, un pied dans l’imaginaire ».
Entretien accordé à Diacritik, 2023

Bibliographie (extraits)

Coyote, éditions Minuit, 2024
L’enfant dans le taxi,
éditions Minuit, 2023
Les orages, L’Arbalète, Gallimard, 2021
Par les routes, L’Arbalète, Gallimard, 2019
L’Affaire furtif, L’Arbalète, Gallimard, 2018
Légende, L’Arbalète, Gallimard, 2016
Les Grands, L’Arbalète, Gallimard, 2014
Là, avait dit Bahi, L’Arbalète, Gallimard, 2012
Tanganyika Project, Léo Scheer, 2010.
L’Affaire Furtif, Burozoïque, 2010 (avec des dessins de Lætitia Bianchi)
Les Matinées d’Hercule, Serpent à plumes, 2007

Prix littéraires

2019 : Prix Femina et prix Landerneau des lecteurs pour Par les routes
2017 : prix François-Billetdoux 2017 de la SCAM pour Légende
2016 : prix Révélation 2016 de la Société des gens de lettres pour Légende
2016 : Finaliste du Grand prix de l’Académie française pour Légende
2015 : prix de la Porte Dorée pour Les Grands
2014 : prix Georges-Brassens pour Les Grands
2014 : prix Climax Musique et Littérature pour Les Grands
2014 : Révélation française de l’année 2014 par la rédaction du magazine Lire pour Les Grands
2012 : Prix Louis Guilloux pour Là, avait dit Bahi

à lire


« Certaines choses, il arrive qu’on ne veuille pas les voir, je le sais bien ; je suis comme tout le monde, une forme d’aveuglement ne m’est pas étrangère. Parfois, c’est un luxe. Un moyen de défense face à la violence du monde. Parfois aussi, l’aveuglement est la violence du monde, et on essaie d’imposer à l’autre de ne pas voir. »

En 2019, la rédaction de Libération a demandé à Jakuta Alikavazovic de tenir une chronique dans la rubrique « Écritures ». La mission : un texte par mois ; sujet libre. Que faire alors de cette contrainte alliée à une vertigineuse liberté ? Elle y répond à sa manière, car le monde offre toujours de quoi faire, plus que jamais quand on le regarde de biais, avec ironie, humour, un sens précieux du détail et une dose nécessaire de poésie. Dans ce livre, il est question d’un penny exposé au British Museum, de la mort d’un chat, d’un hamster et, parfois, d’espoir.


Si l’on s’en tient aux faits, l’auteure passe la nuit du 7 au 8 mars 2020 au musée du Louvre, section des Antiques, salle des Cariatides, avec un sac en bandoulière dans lequel il y a, entre autres, une barre de nougat illicite.

Les faits, heureusement, ne sont rien dans ce livre personnel, original, traversé d’ombres nocturnes et de fantômes du passé, de glissades pieds nus sous la Vénus de Milo, ce livre joyeux et mélancolique, qui précise vite son intention : « Je suis venue ici cette nuit pour redevenir la fille de mon père. »
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Pour écrire ce livre, Sylvain Prudhomme a parcouru en autostop les 2500 km qui séparent les deux extrémités de la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Un périple qui lui a fait croiser des ouvriers, des camionneurs, un trafiquant de drogue, un artiste, une employée de station-service… Coyote restitue la voix de ces inconnus rencontrés au hasard de la route et donne à voir leurs visages, saisis à la volée.
À travers ces fragments de vie, Sylvain Prudhomme brosse un portrait sensible et humain de cette zone frontalière, qu’on ne connaît que par l’hyper-violence des faits divers et les discours de campagne de Trump.

« Je sais seulement que cela fut. Que ces deux bouches un jour de printemps s’embrassèrent. Que ces deux corps se prirent. Je sais que Malusci et cette femme s’aimèrent, mot dont je ne peux dire exactement quelle valeur il faut lui donner ici, mais qui dans tous les cas convient, puisque s’aimer cela peut être mille choses, même coucher simplement dans une grange, sans autre transport ni tendresse que la fulgurance d’un désir éphémère, l’éclair d’un plaisir suraigu, dont tout indique que Malusci et cette femme gardèrent longtemps le souvenir. Je sais que de ce plaisir naquit un enfant, qui vit toujours, là-bas, près du lac. Et que ce livre est comme un livre vers lui. »

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Les festivaliers écrivent aux festivaliers

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Atelier de critique épistolaire avec Élodie Karaki

Découvrez l’art de la critique littéraire et le plaisir de la correspondance à travers un atelier original proposé par Élodie Karaki, critique littéraire et conseillère du festival.
Pendant deux journées, elle vous propose de plonger dans quelques-unes des œuvres des auteurs et autrices invités de cette édition de Lettres d’automne. À partir d’un livre de votre choix, vous façonnerez une critique sensible, réfléchirez aux enjeux de l’écriture épistolaire et rédigerez une lettre destinée à un futur lecteur.

Comment transmettre l’intimité d’une lecture, partager vos enthousiasmes, vos interrogations, vos réflexions sur un style, un récit, une voix littéraire ?
Cet atelier invite à mettre en lumière l’expérience personnelle de la lecture et à la partager de manière créative.
Les lettres rédigées seront enregistrées pour une diffusion sous forme audio et circuleront ensuite en version écrite (envoyées par voie postale à d’autres festivaliers, disponibles dans les librairies, diffusées sur les réseaux sociaux …)

Envie de participer ?
• Atelier ouvert à tous, grands lecteurs ou simples curieux (dès 16 ans)
• Les places sont limitées, inscrivez-vous vite !
• Présence requise aux deux journées de l’atelier.
• L’atelier portera sur une sélection éclectique de cinq livres, choisis parmi ceux des auteurs invités du festival (voir ci-dessous).
Vous pourrez choisir un ou deux titres, à lire idéalement avant le premier atelier.

[PDF] Télécharger le programme détaillé et la liste des livres

Informations pratiques
Dates et horaires : Samedi 5 octobre et samedi 19 octobre, de 10h à 12h30 et de 14h à 17h
Lieu : La Petite Comédie, 41 rue de la Comédie, Montauban (Tarn-et-Garonne ; Occitanie)
Demande d’information :  reservation@confluences.org / 05 63 63 57 62
Tarifs : Plein 50€ / Réduit (chômeurs, bénéficiaires du RSA) 35€ / Jeune (-de 26 ans) 10€
Réservation / paiement : par courrier (chèque à l’ordre de Confluences), à La petite comédie (chèque ou espèces) et en ligne sur Hello Asso  (par défaut, Hello Asso vous proposera de contribuer à leur fonctionnement mais vous pourrez modifier cette option)

 Envie de recevoir une lettre ?
• modalités à venir

 

Elodie Karaki ©Yann Le Ligeour, Lettres d’automne 2022

Jeudi poésie : Cécile A. Holdban

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Cette fois-ci, il sera question d’échanger autour de l’autrice Cécile A. Holdban.

Cécile A. Holdban est née en Allemagne à Stuttgart. Hongroise d’origine, elle vit à Paris. Poète, peintre, traductrice (du hongrois et de l’anglais), elle est coéditrice de la revue Ce qui reste. Elle aime relier poésie et peinture en réalisant des livres d’artistes avec différents poètes et plasticiens. Ses peintures, objets et livres peints prennent souvent forme à partir d’éléments naturels du vivant, papier, bois, pierre, matières végétales, organiques. En janvier 2024 a paru Premières à éclairer la nuit aux éditions Arléa.

Ses dernières publications en poésie :
Poèmes d’après suivi de La Route de sel (Arfuyen, Prix Yvan Goll, Prix Calliope du Cénacle européen),
L’Été (Al Manar),
Toucher terre (Arfuyen),
Pierres et berceaux (Potentille)

Jeudi poésie est un nouveau rendez-vous littéraire à La petite comédie animé  par Marie-Claude Astoul et Sylvie Crouzat, membres de l’association Confluences. Lors de cette heure il s’agit de lire et d’échanger autour de la poésie contemporaine et d’en souligner à la fois sa diversité et sa vivacité. Un rendez-vous ouvert à tous : fervents lecteurs de poésie, novices ou curieux ! Venez si vous le souhaitez avec des lectures à partager.

Nancy Huston : Francia

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Nous avons le plaisir de retrouver Nancy Huston, qui fut l’invitée d’honneur du festival Lettres d’automne en 2003, à l’occasion de la parution de son livre : Francia (Actes Sud, 2024).
Lire un extrait

Une rencontre proposée et organisée par la librairie La femme renard et animée par Caroline Berthelot, libraire.
Réservation directement auprès de la librairie au 05 63 63 22 66